Le Midi Libre - Culture - Battery Dance à Alger
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Edition du 10 Octobre 2010



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Un spectacle avec le ballet de l’ONCI
Battery Dance à Alger
10 Octobre 2010

La troupe américaine Battery Dance se produira aujourd’hui à la salle El Mougar à Alger à partir de 18h 30.

En tournée en Algérie, cette formation chorégraphique qui célèbre sa 35e saison cette année a donné déjà deux spectacles, l’un à Annaba et l’autre à El Eulma, le 8 et le 9 octobre. L’événement qui fait partie d’un programme d’échanges culturels entre les Etats-Unis et l’Algérie est parrainé par le ministère de la Culture. Pour ce soir, Battery Dance montera sur scène un spectacle conjoint avec le Ballet des Arts populaires de l’Office national de la culture et de l’information. Un spectacle à coup sûr qui promet. Il faut voir ce que donnera la fusion entre deux ensembles que tout semble séparer. Réputé pour son talent et son expérience, le groupe de Manhattan a déjà vu 2 de ses danseurs se produire en Algérie. En effet Robin Cantrell et Sean Scantlebury, s’étaient produits en Algérie au mois de février à l’occasion de la célébration aux Etats-Unis d’Amérique du « Mois de l’Histoire des Noirs ». Les danseurs algériens du ballet de l’ONCI s’apprêtent aussi à tirer profit des masters class que s’apprêtent à leur prodiguer les danseurs Robin Cantrell, Bafana Solomon Matea, Carmen Nicole, Oliver Tobin, Sean Scantlebury, et Mira Bai Cook sous la direction de Jonathan Hollander, directeur artistique. Mais à vrai dire, ce ne sont que des retrouvailles entre « élèves » et maîtres puisque lors du séjour que la troupe américaine a eu à passer précédemment, elle avait organisé au profit des étudiants du ballet de l’ONCI des ateliers de travail. Battery Dance est connue en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. La compagnie a monté des spectacles à l’Opéra House de Tunis, au Théâtre Mohammed V à Rabat, au Théâtre Moulay Rachid à Casablanca, au Centre Culturel Noor-Hussein à Amman, au Festival de Danse METU d’Ankara et au Conservatoire Sebanci à Konya. Elle a aussi enseigné partout dans le monde. La formation américaine réunit des danseurs de diverses origines. Elle excelle dans l’innovation scénique. Elle peut mettre en scène la vie d’un bouquet de fleurs en puisant son inspiration de la poésie de Robert Creeley, poète américain des temps modernes. Littérature et art du spectacle se conjuguent pour dire leur vérité. La danse pour ainsi dire n’est pas que pure expression corporelle mais elle peut raconter à sa manière sa vision du monde. On peut être entrainé par la danse dans une réflexion sur les débuts de l’art, aux tous premiers moments de la création artistique de l’humanité… quand on arrive dans ces contrées presque oubliées, on ouvre immanquablement le tiroir d’archives qui parlent de la continuité entre l’art d’hier et d’aujourd’hui, entre l’art africain et européen etc. A ne pas manquer.

Par : LARBI GRAÏNE

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