Il ne fait plus aucun doute que l’Algérie a véritablement changé de cap  s’agissant de la promotion de son économie et de sa diversification.

En effet sur le plan des échanges économiques le cap est résolument mis sur l’Afrique.  Cela ne veut point dire que les autres destinations sont occultées  ou mises au second plan, mais l’insistance sur la promotion des rechanges avec le continent noir et la consolidation des liens économiques est un nouvel aspect dans la démarche politique entreprise par le pays ces dernières années.
L’Algérie ambitionne, ainsi,  de développer davantage ses relations économiques avec le continent  et le pays est en passe de réussir ce pari.
Des indices probants sont là pour attester de cette novelle orientation qui est en train de connaitre une forte dynamique.  Rien que ces derniers mois le pays a accueilli plusieurs manifestations économiques d’une grande dimension.  
IL y’a juste quelques mois, au début du mois de  septembre dernier l’Algérie avait accueillie  la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025).
Un événement international d’une grande ampleur couronné d’un succès évident. Avant-hier  Alger a aussi accueillie un autre évènement africain majeur.
Il s’agit en effet de la 4e édition de la Conférence africaine des startups, qui a regroupé les principaux acteurs  de l’écosystème africain de l’innovation et de l’entrepreneuriat. 
Dans la foulée de cet événement les  ministres africains en charge des TIC, des télécommunications et de l’économie numérique, réunis  hier dimanche à Alger, sous l’autorité de l’Union africaine des télécommunications (UAT), ont adopté la Déclaration d’Alger sur des "plateformes numériques équitables, sûres et responsables en Afrique".
En plus de ces deux événements majeurs l’Algerie  s’est aussi distinguée par une grade offensive en direction des marchés africains à travers , notamment, la  multiplication  de la présence des opérateurs économiques algériens dans de nombreuses manifestations économiques et commerciales un peu partout sur le continent africain.
Ce sont des événements très bénéfiques pour l’économie nationale.   Ainsi, l’IATF 2025, a été un immense succès pour l’Algérie, générant plus de 48,3 milliards de dollars de transactions globales, dont 11,4 milliards pour l’Algérie seule, confortant son rôle de hub économique africain.
L’événement a battu des records de participation (visiteurs, chefs d’État), marqué par la signature de nombreux contrats (dont 44% d’investissements pour l’Algérie) et une forte visibilité stratégique pour le pays, ouvrant la voie à une intégration économique continentale accrue. 
Lors de cet événement l’Algérie a obtenu la part du lion en termes de contrats signés.
Ce qui , incontestablement , témoigne de son rôle central dans la promotion de l’intégration africaine et incarne la projection de ses entreprises vers leur profondeur africaine.
Ces accords ont concerné divers secteurs d’activité économique, allant de l’énergie et des énergies renouvelables à l’industrie sous toutes ses branches (mécanique, chimique, électrique, électroménager, électronique, alimentaire, pharmaceutique, sidérurgique), en passant par les start-up, l’agriculture, le tourisme et la culture. C’est dire combien ce événement fut salvateur pour l’«économie nationale   et a fait ancrer davantage le pays dans son environnement africain.  Dans la quête de diversifier les échanges et partenariats les operateurs économiques nationaux  sont aussi partis à l’assaut de l’Afrique ? Preuve en est leur participation de plus en plus visible dans de nombreuses foires qui se tiennent en Afrique.
C’est le cas à la Foire internationale de Dakar, la Fidak, qui  s’est ouverte, hier.
Pas moins de 72 entreprises algériennes  opérant dans divers secteurs sont présentes au Sénégal pour faire la promotion du produit national.
L’Algérie  se positionne ainsi  comme un acteur incontournable du développement et de l’intégration africaine.