«Aujourd’hui comme hier, de Tébessa à Maghnia et d’Alger à Tamanrasset, l’Algérie restera unie», a lancé le premier responsable du Front des forces socialistes à partir de Bejaia lors d’une rencontre qui rentre dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d’action du secrétariat national et en préparation de la Conférence nationale des élus du plus vieux parti d’opposition.
«Nous sommes aujourd’hui à Béjaïa, bastion de la science, de la démocratie et des luttes pour les libertés, la démocratie et le nationalisme, et elle le restera à jamais devant ceux qui veulent diviser les enfants de notre nation», a assuré Youcef Aouchiche devant une assistance nombreuse, précisant que « le FFS demeurera celui de 1962, des années 1990 et 2000, un parti qui lutte pour les droits de l’homme et l’unité nationale».
A l’occasion, Aouchiche fustige les séparatistes, tout en mettant en valeur l’impératif de sauvegarder l’unité nationale. Cette réunion, qui s’est tenue à la Maison de la culture Taos Amrouche, a été l’occasion pour le premier secrétaire du parti de revenir sur l’actualité de l’heure autant aux plans national qu’international. Youcef Aouchiche, a ouvert les travaux de cette rencontre par une intervention sur la situation politique nationale et internationale. D’emblée, il a fustigé «ceux qui veulent séparer les Algériens», rappelant que le FFS reste un parti qui tient à l’unité nationale depuis 1962 et lutte pour la pluralité et la démocratie.
Cet énième rejet, après ceux des autres organisations, associations, partis politiques, artistes, sportifs et autres, un message clair adressé à ces mythomanes et à ceux qui les soutiennent.
Il n’est pas simplement une position politique, mais une déclaration de fidélité à l’histoire et aux sacrifices consentis par les enfants de la région pour l’indépendance et l’unité de la patrie.
L’Algérie qui a porté la Kabylie sur les fronts de la lutte et honoré ses gloires n’est pas un terrain pour ceux qui vendent des ambitions étrangères au nom de cette région chère au cœur de chaque Algérien sans exception.La Kabylie a compris les enjeux et manigances ! Cette conscience refuse de servir d’instrument à un jeu étranger porté par des intérêts sans rapport avec ceux des Algériens.
Cette opposition populaire et institutionnelle constitue la réponse la plus forte aux prétentions de légitimité fictive que certains fugitifs tentent de promouvoir depuis l’étranger.