Le 10 septembre 2025, la France a été secouée par des manifestations d’envergure lancées par un mouvement populaire, provoquant des affrontements avec la police et une paralysie dans plusieurs villes.
Ces protestations, nées sur les réseaux sociaux, s’inscrivent dans un climat de crise politique, exacerbé par la chute récente du gouvernement, et traduisent un profond mécontentement face aux politiques d’austérité et aux inégalités sociales.
Une mobilisation dès l’aube
Dès 5h du matin, des blocages et manifestations ont débuté dans de nombreuses villes, répondant à l’appel d’un mouvement citoyen. Environ 100 000 personnes étaient attendues, selon les estimations. À Paris, le périphérique a été perturbé, tandis que Lyon, Marseille et Nantes ont vu des barricades et des incendies de poubelles. Les réseaux sociaux, notamment TikTok et Telegram, ont amplifié la mobilisation, attirant étudiants, travailleurs et syndicats dans un mouvement sans leadership clair, rendant son contrôle difficile pour les autorités.
Éducation et transports paralysés
Le secteur éducatif a été durement touché, avec environ 150 lycées fermés, selon le principal syndicat lycéen. Les étudiants ont rejoint les manifestations pour dénoncer les politiques économiques. Les transports, notamment en Île-de-France, ont subi des perturbations majeures sur les lignes RER et certaines autoroutes. La gare du Nord à Paris, cible des manifestants, a été temporairement fermée. Les aéroports, comme Roissy, ont également signalé des retards dus aux blocages routiers.
Réponse sécuritaire massive
Face à l’ampleur des protestations, 80 000 agents de police et gendarmes, soutenus par des véhicules blindés et des hélicoptères, ont été déployés. À 11h, 250 interpellations avaient été enregistrées, dont 95 à Paris, pour vandalisme ou violences. Les affrontements, marqués par l’usage de gaz lacrymogène et de canons à eau, ont été particulièrement intenses autour de la gare du Nord et dans d’autres villes comme Marseille.
Les racines du mouvement
Ce mouvement conteste les mesures d’austérité proposées par l’ancien gouvernement, perçues comme favorisant les élites au détriment des classes populaires. La chute du gouvernement a amplifié ce mécontentement, alimenté par des revendications variées, allant de la justice sociale à la lutte contre les inégalités. Soutenu par des syndicats comme la CGT et des collectifs étudiants, le mouvement s’inspire des mobilisations passées, comme celle des Gilets jaunes.
Perspectives incertaines
Ces manifestations pourraient influencer la future politique gouvernementale, alors que la France traverse une transition politique. Les perturbations économiques, notamment dans le commerce et les transports, soulignent l’impact du mouvement. Cependant, la réponse sécuritaire massive risque d’attiser les tensions, tandis que l’avenir du mouvement dépendra de sa capacité à structurer ses revendications.