Le ministère de l’Éducation nationale a salué, ce mercredi, le large écho rencontré par la campagne nationale « Non à la déchirure des cahiers ». Lancée pour sensibiliser les élèves à la préservation des outils pédagogiques, l’initiative est perçue comme un exemple de collaboration réussie entre l’école et la société civile.
Une campagne à fort impact Dans un message officiel, le ministère a exprimé sa reconnaissance envers les élèves, les parents, et l’ensemble des acteurs de la communauté éducative. Il s’est félicité d’un engagement collectif ayant permis de diffuser un message de respect et de responsabilité au sein des établissements scolaires. Le ministère estime que la campagne « a reflété une conscience avancée de la valeur des ressources pédagogiques », tout en soulignant l’importance de protéger la symbolique des cahiers, souvent négligée en fin d’année scolaire.
Une réponse au gaspillage scolaire
L’objectif de cette opération est clair : mettre fin à une pratique répandue, celle de déchirer ou jeter les cahiers à l’approche des vacances. Pour les autorités, ce geste n’est pas anodin. Il traduit un manque de respect vis-à-vis des efforts de l’État et véhicule une image négative de l’éducation.
Un large soutien sur le terrain
La campagne a mobilisé les associations de parents d’élèves, l’Observatoire national de la société civile, ainsi que de nombreux acteurs locaux, salués pour leur rôle dans les opérations de sensibilisation menées dans les écoles et les classes. Les partenaires sociaux ont également été associés dès le départ, apportant leur soutien logistique et moral à une campagne qualifiée de « réussite citoyenne ».
Vers une éducation plus responsable
Le ministère insiste : « Non à la déchirure des cahiers » n’est pas un simple slogan, mais une étape pédagogique dans la construction d’une école qui forme non seulement des élèves instruits, mais aussi des citoyens responsables et conscients. En conclusion, les autorités éducatives affirment leur volonté de poursuivre et renforcer ce type d’initiatives, qui participent, selon elles, à l’élévation du niveau éducatif et moral des élèves, tout en consolidant l’image de l’école algérienne comme espace de respect, d’espoir et d’avenir.