Le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Egypte se sont imposés dans les finales de la lutte libre des catégories 60 kg, 74 kg et 96 kg en se partageant l’or, au terme de la dernière journée du tournoi de cette discipline, disputée à la salle Hammamet (Alger), au 9e jour des Jeux africains d’Alger (11-23 juillet). Le Nigeria a remporté trois médailles, une en or, une en argent et une autre en bronze, alors que l’Egypte a gagné une médaille d’or et une autre en argent. L’Afrique du Sud a décroché deux médailles, la première en or et la deuxième en bronze. L’Algérie qui a aligné deux lutteurs dans ces finales n’a récolté que la médaille d’argent, la médaille de bronze potentielle ayant été perdue par Bilel Gouini dans la catégorie des 60 kg. Gouini était blessé et souffrait d’une déchirure musculaire au niveau de la cuisse. La Guinée-Bissau a remporté deux médailles de bronze, tandis que le Sénégal et le Cameroun ont décroché une médaille de bronze chacun. Par ailleurs, et selon le directeur tehnique national de la Fédération algérienne de lutte association (FALA), Rabah Chebbah, également entraîneur national de l’équipe de lutte gréco-romaine, les résultats des Algériens s’expliquent «par leur manque d’expérience».
«Nous avons des équipes nationales constituées de jeunes qui sont en phase de formation», a-t-il fait remarquer, alors qu’à titre indicatif, les Egyptiens «qui ont un niveau mondial ont aligné des lutteurs ayant trois cycles olympiques à leur actif».
Il a estimé que lors de ce tournoi, «c’est l’expérience qui a prévalu».