La problématique du soutien à la filière de la tomate industrielle a été au menu d’une réunion régionale tenue mercredi à Annaba, en présence de cadres centraux du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Regroupant des agriculteurs et des industriels spécialisés dans la conserverie venus de Annaba, El-Tarf, Skikda et Guelma, ainsi que des représentants d’autres wilayas du pays, cette rencontre a permis de répertorier les points négatifs auxquels se trouve encore confrontée la filière de la tomate industrielle qui a enregistré, néanmoins, une relance notable en 2010 avec la réalisation d’une production record de 99 mille tonnes à l’échelle nationale. Les rapports entre producteurs et conserveurs et la nécessité de leur amélioration en vue d’un développement accru de la filière ont marqué l’essentiel des débats.
Les représentants du ministère de l’Agriculture et du developpement ruralse sont engagés à étudier tous les problèmes inhérents à la production de ce fruit, faisant part, par ailleurs, de la disponibilité constante de l’Etat à soutenir cette filière.
Les problèmes soulevés lors de cette réunion ont trait aux retards dans le paiement des producteurs de tomate, aux difficultés des conserveurs vis-à-vis des banques ainsi qu’à la disponibilité de l’eau d’irrigation et des moyens de transport des productions de tomate.
La fermeture de conserveries dans certaines wilayas du pays, à cause de la stagnation de la production de tomate en 2008 et 2009, a été également évoquée au cours des débats de cette rencontre qui sera suivie par des rencontres similaires dans le but de réunir les conditions favorables pour atteindre de meilleures performances.
La filière de la tomate industrielle avait perdu, ces dernières années, quelque 25 mille hectares de surface cultivable à l’échelle nationale, passant de 32 mille à 7 mille hectares de 1998 à 2008 pour revenir à 15 mille hectares en 2010.
APS