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M’SILA, Etablissements hospitaliers de la wilaya
Règlement des dettes
21 Octobre 2014

Lors de sa dernière visite à M’sila, le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé la disponibilité d’une enveloppe de 560 millions de dinars pour le règlement des dettes contractées par les établissements hospitaliers de cette wilaya.

Dans ce contexte, le ministre a insisté pour l’apurement des dettes contractées auprès de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), de l’Institut Pasteur et des divers fournisseurs des hôpitaux "avant la fin de l’année en cours", faute de quoi, a-t-il averti, des sanctions seraient prononcées à l’encontre des gestionnaires défaillants. Selon l’APS, M. Boudiaf, qui intervenait au cours d’une séance de travail qui a réuni, au siège de la wilaya, les cadres de son secteur, a également indiqué que les services d’oncologie devant être ouverts à M’sila et Boussaâda pour, notamment, la chimiothérapie et les traitements légers, seront prochainement renforcés par des praticiens ayant suivi une formation spécifique.

Concernant l’hôpital Mère et Enfant de M’sila, il a également annoncé la mise en place "très prochaine" d’un appareil de mammographie pour mettre un terme aux déplacements des patientes vers d’autres wilayas. Au cours de cette réunion, le ministre de la Santé a annoncé la mise en place d’un scanner à l’hôpital de 240 lits de Sidi-Aïssa, rappelant, au passage, le projet de construction d’un nouvel hôpital de même capacité, dans cette localité, en remplacement de la structure actuelle, fissurée par endroits en raison de la nature du sol affecté par la présence d’argile gonflante, a précisé l’APS.

Quant au phénomène lié aux comportements violents signalés dans certains services d’urgence, M. Boudiaf a promis qu’il y sera mis un terme en coordination avec les services de sécurité. Par ailleurs, le ministre a fait part de la décision de son département de suspendre l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux privés, généralistes ou spécialisés, "jusqu’à ce que les postes ouverts dans les établissements publics de santé soient pourvus".

S’agissant de la préoccupation liée au manque de médecins spécialistes, Abdelmalek Boudiaf, tout en promettant de résorber les déficits réels enregistrés, a préconisé de "redonner sa place au praticien généraliste", dont le rôle est important, sans focaliser sur les médecins spécialistes.

Par : BOUZIANE Mehdi

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