La voix suave et envoutante de la chanteuse libanaise Nesrine Hmidane, malgré la chaleur étouffante de la salle omnisports d’El Khroub qui abrite le 8e Festival international du malouf, a fait frissonner de bonheur le nombreux public présent.

Pour cette quatrième soirée de la manifestation, l’artiste du pays du cèdre a ouvert son répertoire par Maoutini, un chant patriotique algérien dont les paroles sont de M’barek Ferhane et la musique des frères Flifel.

La chaleur de la voix de Nesrine et les modulations rythmiques des cinq instrumentalistes qui forment également sa chorale ont titillé le patriotisme des spectateurs qui ont réagi par des applaudissements nourris. La star libanaise a enchaîné avec un ‘remake d’un des plus célèbres standards de la grande Fayrouz, Radjaine ya hawa, tout aussi acclamé, avant de reprendre plusieurs autres morceaux d’artistes ayant marqué la scène artistique arabe comme Mohamed Abdelwahab et sa légendaire chanson Ya Jarat El Ouad, Oum Kelthoum et sa merveille Al Atlal, Farid El Atrache et son inoubliable Aiyez matansani.

Le jeune chanteur constantinois, Malek Cheloug, et son association, 3es au dernier Festival culturel national du malouf organisé récemment au palais Ahmed-Bey, se sont ensuite accaparés la scène pour interpréter une nouba Zidane et un z’djel consacrés à des extraits de la qasida El fadjr Hhina Yaâchaq. Clôturant la soirée en beauté, la vedette montante de la chanson andalouse de Constantine, Abbas Righi, à son tour, a su une nouvelle fois subjuguer le public en interprétant une nouba Sika Ya sahib el ouadjh el djamil qui a fait se lever la salle.