La scène politique s’anime. Ces derniers jours de nombreuses formations politiques sont montés au créneau. Des partis qui sortent ainsi peu à peu de leur léthargie. Il est évident que ce regain de l’activité politique et la multiplication des déclarations n’est autre que l’illustration d’un début d’engagement en perspective des prochaines joutes politiques majeurs. Et, à cet effet, il est clair que les prochains rendez-vous électoraux sont le moteur qui guide toute cette agitation.
En effet, dans quelques mois les électeurs seront au rendez-vous avec les élections législatives qui auront normalement lieu au mois de mai.des élections qui seront suivies quelques mois plus tard, soit en automne, par les élections locales.
C’est dire que ces deux échéances, notamment la première, n’est plus qu’à) quelques encablures. C’est donc ce qui explique en grande partie ce redoublement d’activité des partis politiques. D’ailleurs, dans cet ordre d’idée, deux partis politiques ont confirmé leur participation aux prochaines élections. Il s’agit en effet du FFS et du PT. Lors de son dernier Conseil national tenu ce week end le FFS a entériné cette future participation aux élections. « La démocratie ne se décrète pas, elle se construit. Elle est un processus permanent de participation et de responsabilité » a indique le premier secrétaire du plus vieux parti d’opposition, Youcef Aouchiche lors de son allocution.
Comme quoi la politique de la chaise vide n’est pas la solution pour faire avancer les choses. ET d’ajouter que « l histoire ne s’écrit pas avec le renoncement mais avec l ‘implication dans la construction de notre destin commun ». De ce fait il a appelé à une « mobilisation lucide et organisée » lors de ces élections qui sont à même, a –t-il, soutenu, marquer « la rupture entre la politique de la force et la force de la politique ». Il a plaidé pour des « assemblées réellement représentatives ». Le PT a emboité le pas au FFS en annonçant, à son tour, sa participation aux élections de l ‘année prochaine .
« Le parti va participer aux prochaines élections législatives dans le but d’apporter sa contribution, dans le cadre du développement local et la défense des intérêts des travailleurs et des couches déshéritées de la société », a- indiqué la secrétaire générale du parti des travailleurs avant-hier lors d’une conférence de presse. Elle a justifié cette participation par la nécessité aussi de faire face aux menaces qui guettent le pays.
Ces deux partis politiques vont donc renouer avec les joutes électorales , notamment s’agissant des élections législatives . Il est bon de rappeler, à ce propos, que ces deux partis ont boycotté les législatives de 2021. D’autres formations politiques s’y préparent aussi et, pour ce faire, intensifie les rencontres avec les citoyens. C’est le cas notamment du nouveau chef de file du RND, Mounder Bouden. Ce dernier a animé ces derniers jours des meetings et des rencontres dans lesquelles il a affiché ses ambitions et celles de son parti. Lamine Osmani , du parti de Sawt Echaab, n’a pas encore enterré la hache de guerre dans son bras de fer avec le pari du FLN. Les deux partis sont en bisbille depuis quelques semaines déjà. Le chef de Sawt Echhab est allé jusqu’à être en garde le FLN. Ce discours est certainement fait pour mobiliser ses partisans à l ‘approche de ces élections.