M’sila, cette wilaya aux horizons vastes et aux sols riches, a vibré ce mardi 7 octobre 2025 sous le pas déterminé du Premier ministre Sifi Ghrieb. Mandaté par le président Abdelmadjid Tebboune, il y a posé les bases d’une relance économique vigoureuse, transformant les ombres de la corruption en lumières d’opportunités.
Accompagné des ministres de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, et de l’Industrie, Yahia Bachir, Ghrieb n’a pas seulement inspecté des chantiers : il a insufflé une dynamique qui pourrait bien redessiner le paysage industriel de la région, et au-delà.
Imaginez : une wilaya souvent éclipsée par les géants pétroliers du Nord, mais qui pulse d’un potentiel agricole et industriel inexploré. C’est ici, à Dhraâ El-Hadja, commune de M’sila, que Ghrieb a inauguré une usine de production de rond à béton, joyau récupéré par l’État le 10 août 2024 dans le sillage de la vaste opération de restitution des biens spoliés.
Propriété de l’entreprise publique Fondal, filiale de la Société nationale de sidérurgie (SNS), ce complexe s’étale sur 23,9 hectares, fruit d’un investissement de 226 millions de dinars.
Pas une simple usine, mais un colosse capable de cracher 650 000 tonnes par an, créant 450 emplois directs et injectant 5,7 milliards de dinars dans le PIB national.
Une valeur ajoutée qui n’est pas qu’un chiffre : c’est du pain sur la table des familles locales, de l’espoir pour les jeunes en quête d’avenir.
Ghrieb, avec son œil acéré d’homme d’État, a arpenté les lignes de production fraîchement rénovées après une maintenance méticuleuse. « Il s’agit de l’argent du peuple, les citoyens doivent en bénéficier », a-t-il lancé, la voix ferme, en marge de la cérémonie.
Ces mots, prononcés devant une assistance conquise, résonnent comme un serment. « Nous ne ménagerons aucun effort pour les citoyens et les travailleurs », a-t-il martelé, évoquant une « nouvelle page » dans le développement national, alignée sur les directives de Tebboune.
Car oui, ces projets confisqués – vestiges d’une ère de gabegie – ne sont plus des épaves : ils renaissent en leviers de croissance, en gardiens de l’autosuffisance.
Fondal, pilier des fonderies algériennes, n’est pas nouvelle à l’exploit. Spécialisée dans le fer et l’acier, elle absorbe ces actifs récupérés pour consolider un tissu industriel résilient. Cette usine n’est pas isolée : elle s’inscrit dans une toile plus large, visant à réduire notre dépendance aux importations de matériaux de construction. Pensez-y : chaque barre de béton produite ici est un pas vers l’indépendance, un bouclier contre les fluctuations mondiales.
Et l’impact local ? Immense. À M’sila, où l’agriculture côtoie l’industrie naissante, ces 450 postes ne sont pas des statistiques : ce sont des vies transformées, des familles stabilisées, un cercle vertueux pour l’économie rurale.
Mais Ghrieb ne s’arrête pas là. Son agenda prévoit l’inauguration de l’usine « ORO Trohi Parts » à Magra, un autre fleuron qui promet de dynamiser la chaîne de valeur industrielle.
Ces initiatives ne sont pas des feux de paille : elles illustrent une stratégie holistique, où la lutte contre la corruption – fer de lance de l’ère Tebboune – se mue en moteur de progrès.
Les réformes récentes, avec leur arsenal législatif impitoyable, ont permis de clore un chapitre sombre. Aujourd’hui, les biens saisis deviennent des actifs publics, des incubateurs d’emplois, des catalyseurs d’investissements. À M’sila, wilaya aux vocations multiples – du blé doré des plaines aux forges fumantes –, cette relance sonne comme une renaissance.
Les autorités locales, unanimes, saluent ce vent nouveau. Le wali de M’sila, fier hôte de la délégation, évoque un « signal fort » pour les investisseurs. Les syndicalistes, eux, y voient un rempart contre le chômage des jeunes, fléau qui ronge les régions intérieures. Et le Premier ministre, dans son discours sobre mais percutant, a rappelé que ces efforts sont les « fruits des dernières années », un hommage discret à une gouvernance qui ose. Sous Tebboune, l’Algérie n’hésite plus : elle transforme les défis en victoires, les pertes en gains collectifs.
Bien sûr, les sceptiques pointeront les obstacles : logistique, formation, marchés volatiles. Mais Ghrieb, pragmatique, a déjà donné ses directives : hisser ces sites à leur plein potentiel, via des investissements ciblés et une gouvernance transparente.
Cette visite à M’sila n’est pas un one-shot ; c’est un modèle replicable, un blueprint pour d’autres wilayas en attente de leur tour. Dans un pays où l’économie doit rimer avec équité, ces pas – inauguration après inauguration – tracent la voie d’un développement inclusif.
En quittant M’sila, Ghrieb laisse derrière lui non seulement des machines ronronnantes, mais un message clair : la corruption est l’ennemie du peuple, et sa défaite est notre victoire collective. Pour M’sila et pour l’Algérie, c’est l’aube d’une ère où l’industrie sert le citoyen, où le travail dignifie, où le progrès unit.
Un signal, oui, mais aussi un engagement solennel. Et dans les ateliers de Dhraâ El-Hadja, on sent déjà le pouls d’une nation qui se relève, plus forte, plus juste.