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La fin du monde 2012 n’aura pas lieu
16 Août 2012

L’atmosphère est composée en grande partie d’azote et d’oxygène, à raison de 99% du volume. Puis viennent l’argon, le gaz carbonique, le néon... La teneur en vapeur d’eau est variable, oscillant de 0 à 4 %. La première protection de l’atmosphère concerne le maintien de la vie sur terre.

A la façon d’une maison qui isole et protège ses occupants contre le froid et la chaleur de l’extérieur, l’atmosphère agit au niveau de l’équilibre calorifique de la terre, en gardant la température indispensable au développement de la matière organique.
Le rayonnement émis par le soleil ne parvient pas totalement et heureusement au niveau du sol. L’atmosphère absorbe 20 à 25 pour cent, et les nuages réfléchissent 35 à 40 pour cent de cette même lumière. Le reste représente un peu plus du tiers des émissions. Malgré tout, et à cause de cela, la température moyenne de la planète varie entre 14 et 15 degrés centigrades, suffisante pour l’éclosion et le développement de la vie. La chaleur est due au rayonnement solaire direct, mais elle est aussi provoquée par l’échauffement des terres et des océans, qui stockent l’énergie le jour pour la restituer la nuit sous forme de rayonnement infrarouge, qui est piégé par la vapeur d’eau et le gaz carbonique de l’atmosphère. Il en résulte un système régulateur d’énergie qui élimine les trop grands écarts entre le jour et la nuit. En l’absence d’atmosphère, les températures s’élèveraient à 100 degrés centigrades le jour, pour retomber à 150 degrés centigrades au-dessous de zéro, la nuit. Un écart de 250 degrés centigrades, qui anéantirait, bien évidemment, toute forme de vie sur terre. La deuxième protection est constituée par le bouclier dressé contre l’émission de rayons ultraviolets nocifs. L’énergie totale du rayonnement solaire interceptée par la terre, entourée de son atmosphère, correspond à 180 milliards de mégawatts. Même si elle ne représente que la dix-milliardième partie émise par le soleil, elle reste colossale. Celle qui parvient aux couches supérieures de l’atmosphère est formée de 9% de rayons ultraviolets, 42% de lumière visible et 49% de rayons infrarouges. Si la lumière visible peut être perçue à l’œil nu, les émissions en ultraviolet et infrarouge ne peuvent être captées que grâce à des instruments spécialement conçus à cet effet. Mais là n’est pas le plus important.
Ce qu’il faut retenir, c’est que les rayons ultraviolets dont la longueur d’onde est plus petite que celle de la lumière visible (0,39 à 0,01 micron) détruisent tous les organismes primitifs, ralentissent la photosynthèse des plantes indispensable à l’élaboration de la vie, diminuant par là, le rendement des cultures ainsi que les stocks d’algues et de poissons. Par ailleurs, ils accentuent la prolifération de cancers cutanés et les troubles oculaires entre autres.
En un mot, leurs effets sont néfastes et nocifs, lorsqu’ils bombardent massivement l’organisme. Or, ces dangereux rayons qui pénètrent dans la haute atmosphère, sont arrêtés entre trente et vingt kilomètres de hauteur, dans la stratosphère, par la couche d’ozone entourant la terre. L’ozone, constitué par l’association de trois atomes, est un proche parent de l’oxygène, qui n’en comporte que deux.


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