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Le Carnet du Midi
1 Octobre 2011

1547 La langue de Cervantes
Miguel de Cervantes Saavedra, né ce jour en espagne, est un romancier, poète et dramaturge espagnol universellement célèbre pour son roman L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, reconnu comme le premier roman moderne. Miguel de Cervantes mène d’abord une vie aventureuse de soldat et participe à la bataille de Lépante en 1571 où il perd l’usage d’une main, paralysée par la section du nerf et non coupée comme peut le faire penser son surnom de Manchot de Lépante. Capturé à son retour vers l’Espagne par les Barbaresques en 1575, il reste captif à Alger malgré ses tentatives d’évasion jusqu’en 1580 où il est racheté en même temps que d’autres prisonniers espagnols. Il se lance alors dans l’écriture et après le roman pastoral. La Galatea en 1585, c’est en 1605 qu’il publie la première partie de ce qui sera son chef-d’œuvre : L’ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche dont la deuxième partie ne paraît qu’en 1615. Sa parodie grandiose des romans de chevalerie et la création des personnages mythiques de Don Quichotte, Sancho Panza ou Dulcinée ont fait de Cervantes la plus grande figure de la littérature espagnole. Il mourut à Madrid le 23 avril 1616.

1902 UN romancier très populaire
Zola, né à Paris le 2 avril 1840 d’un père italien, est un écrivain et journaliste français, considéré comme le chef de file du naturalisme. C’est l’un des romanciers français les plus populaires, l’un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Sa vie et son œuvre ont fait l’objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour sa fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l’affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L’Aurore, de l’article intitulé «J’Accuse…!» qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année. Dès sa prime jeunesse, Émile Zola est passionné par la littérature. Il accumule les lectures et conçoit très tôt le projet d’écrire à titre professionnel. Il considère dès son plus jeune âge l’écriture comme sa véritable vocation. Ses amis d’enfance Paul Cézanne et Jean-Baptistin Baille sont ses premiers lecteurs. Il leur affirme plusieurs fois, dans ses échanges épistolaires, qu’il sera un jour un écrivain reconnu.L’histoire lui donnera raison. C’est au travers de ses interventions dans la presse politique que l’engagement de Zola est le plus marquant. Zola reste soigneusement à l’écart du monde politique, auprès duquel il s’est engageé, mais avec retenue, recul et froideur. L’action politique ne l’intéresse pas et il n’a jamais été candidat à aucune élection. Il se sait avant tout écrivain, tout en exprimant une attitude de réfractaire. Zola n’a cessé de s’engager dans des causes sociales, artistiques ou littéraires qui lui semblent justes, sans jamais faire de politique. Le personnel politique lui semble suspect et avant l’affaire Dreyfus, il n’aura pas d’amis dans ce monde. Le romancier intervient dans l’affaire Dreyfus à la fin de l’année 1897. Les campagnes de haine antisémite incitent Émile Zola à s’engager en faveur des juifs. Pour ses écrits, Zola est condamné à une année de prison. Après un pourvoi en cassation Zola quitte la France pour l’Alngleterre. Les conséquences de l’engagement de Zola ont été à la fois positives et négatives pour l’écrivain. Il apparaît évident que «J’Accuse...!» a totalement relancé l’Affaire, et lui a donné une dimension sociale et politique qu’elle n’avait pas jusqu’alors. Zola sort donc de ses démêlés judiciaires avec une stature du justicier pour toute une frange de la population, de défenseur des valeurs de tolérance, justice et vérité. Mais cet engagement coûte très cher au romancier. Sur le plan financier, tout d’abord, la justice fait saisir ses biens et les revend aux enchères. Alors que le dreyfusisme s’exposait sous un jour immatériel pour les nationalistes anti-dreyfusards, ceux-ci trouvent en Zola leur tête de turc. Zola décède ce jour intoxiqués par des émanations de combustion provenant de sa cheminée. Les cendres de Zola sont transférées au Panthéon de Paris le 4 juin 1908

1943 Une figure emblématique
de la Pologne
Lech Wasa né ce jour en Pologn, est un syndicaliste et homme d’État polonais. Électricien de formation, il est président-fondateur du mouvement Solidarno?? co-fondé avec Anna Walentynowicz, et devient ainsi une figure emblématique de la Pologne s’affranchissant de l’influence de l’URSS à partir de la fin des années 1970. À ce titre, il est récompensé par le prix Nobel de la paix en 1983. Engagé en politique, il est élu 5e président de la République polonaise en 1990. Cinq ans plus tard, briguant un second mandat présidentiel, il n’est pas réélu au second tour face à Aleksander Kwaniewski. Il bénéficie encore aujourd’hui d’une importante aura internationale. Sa carrière politique a débuté par son activité de dirigeant du syndicat Solidarno?? (« Solidarité »), premier syndicat autonome dans la zone d’influence soviétique. Il est co-fondateur de ce syndicat avec Anna Walentynowicz. Ce syndicat est né du licenciement d’Anna Walentynowicz des chantiers navals de Gda sk ; sous son impulsion et avec Wasa, ce syndicat a rapidement fédéré les ouvriers, dénonçant sans trêve la dictature. De nombreuses grèves ont alors éclaté en 1980, en particulier à Gda sk. Investi président de la République le 22 décembre 1990, il permet la transition vers une véritable démocratie en Pologne. Fervent catholique, il est particulièrement défendu par son compatriote, le pape Jean-Paul II. Suite à sa défaite aux élections présidentielle et législatives de 2000, il annonce son retrait du monde politique. Il jouit encore à l’heure actuelle d’un grand prestige dans son pays natal. Nombreux sont ceux qui le considèrent, aux côtés de Jean-Paul II, comme le libérateur de la Pologne du joug communiste. Son rôle a aussi été déterminant dans la chute du « rideau de fer ».


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