Dans  un passé récent, les Guelmis  prenaient plaisir à investir les rues de la ville après le f’tour et veillaient jusqu’à des heures avancées dans la nuit durant le mois sacré du Ramadhan. Les familles guelmies adoraient recevoir et se rendre chez leurs proches et amis. Les hommes se livraient à d’interminables parties de cartes ou dominos. Les enfants, eux aussi, appréciaient le mois de jeûne étant autorisés, chaque nuit, à sortir leurs rires joyeux créant une ambiance festive que d’aucuns se remémorent avec nostalgie. Les temps ont changé, la petite ville de Guelma est devenue une métropole abritant plus de 180 mille âmes, de nouvelles cités résidentielles, des lotissement, des édifices publics, des voies de communications spacieuse, des  espaces verts ayant été réalisés au fil des ans. Il y a eu l’installation de centaines de lampadaires, malheureusement les services techniques communaux n’assurant pas leur maintenance ces poteaux électriques n’éclairent plus. De simples ampoules grillées n’ont pas été remplacées au grand dam des résidants qui appréhendent de ce fait les sorties nocturnes de peur d’éventuelles agressions. Certains espaces du chef-lieu de wilaya sont plongés dans l’obscurité la plus totale et les parents interdisent à leurs enfants les sorties après le ftour. Les femmes, elles aussi, limitent les déplacements pour les mêmes raisons. Aucun effort n’a été entrepris pour remédier à cette situation contrairement aux années écoulées où les rues étaient bien éclairées, notamment aux abords des mosquées.