C’est dans de bonnes conditions que se déroulent les épreuves du baccalauréat année 2010. Ils sont 6.099, dont 5.101 scolarisés et 998 candidats libres, entre systèmes nouveau et ancien, à subir les épreuves pour la troisième journée consécutive dans des conditions appréciables, selon les aveux mêmes des candidats et candidates.
En dépit d’une première journée caniculaire, les candidats sont confiants pour décrocher le sésame qui leur ouvrira les portes des études supérieures. Des candidats que nous avons approchés à la fin des épreuves nous apprennent que les sujets proposés sont à leur portée et ils tiennent à féliciter le ministre pour avoir tenu parole.
Un autre groupe de candidats nous confie que les sujets sont puisés du programme de la troisième année secondaire et sont à la portée d’un candidat moyen. Le nombre de candidats le plus élevé a été enregistré au niveau de la filière littérature et philosophie, soit un peu plus que le un tiers de l’effectif global, soit 269 candidats et candidates.
Notons que la Direction de l’éducation a mobilisé pour cet examen 20 centres d’examen répartis à travers les sept daïras de la wilaya, soit 408 salles de cours, et réquisitionné 1.632 enseignants pour la surveillance et les liaisons. Dans l’enseignement technique toutes filières confondues, l’on dénombre 19 candidats seulement. Pour rappel, certaines filières de l’enseignement technique sont appelées à disparaitre dès la finalisation de la réforme, d’autres seront intégrées dans des lycées de l’enseignement secondaire.
Au cours de ces deux journées, aucun incident n’a été signalé hormis les mesures qui concernent le refus d’accès au centre d’examen aux chefs des établissements occupant les logements d’astreintes à bord de leur véhicule. Une mesure qui a surpris tout le monde du fait que c’est une première. Les policiers en faction leur ont demandé de dénicher un autre lieu de stationnement pendant les journées du déroulement des épreuves. Une instruction qui concerne également les économes et les surveillants généraux résidant au sein-même du centre.
Cette mesure a soulevé l’ire de la corporation et des observateurs dépêchés du ministère pour superviser les épreuves auxquels les policiers ont refusé l’accès aux véhicules qui les ramenaient à leur résidence désignée comme centre d’examen. Dans ce cas de figure, la logique veut que les occupants des logements d’astreinte doivent être mis dans la rue pendant les journées des examens du fait que tous les établissements ou presque ont une seule porte d’entrée.