Voila maintenant plus d’un mois que la rentrée scolaire a débuté et le problème des cantines scolaires persiste toujours.

C’est un vrai problème qui pèse très lourd sur les enfants et sur leur parents, surtout en ces jours pluvieux les enfants du primaire se retrouvent face à deux choixtout aussi difficiles l’un comme l’autre celui de manger des repas froids ou de rejoindre leurs domiciles à pied pour manger un repas chaud eux sachant qu’ils n’ont qu’une heure et demei d’intervalle seulement entre les cours de la matinée et ceux de l’après midi puisqu’ils sortent à 11h30 et reprennent à13h00. C’est le cas de l’école des Frères Adada au centre ville , ce qui nous a frappésle plus dans cette école c’est l’existence de l’édifice devrant servir de cantine, mais selon les parents d’élèves, les enfants continuent de manger des repas froids .Après un entretien avec la direction il s’est avéré que la cantine a effectivement été réceptionnée le mois de septembre celle-ci est même équipée, mais le problème réside en le manque de personne. La directrice de l’établissement a communiqué les besoins de l’école en cuisinier et femmes de ménage à l’APC qui a la charge du fonctionnement de la cantine puisque c’est elle seule qui a les prérogatives de recruter ces travailleurs, mais aucune suite n’a été donnée jusqu’au jour d’aujourd’hui. De leur part, les responsables de l’APC de Tipasa déclarent avoir communiquer les besoins a l’agence nationale de l emploi (ANEM), celle-ci d’après son directeur dans la wilaya de Tipasa n’est pas habilitée à distribuer ce genre d’emploi puisque le secteur de l’éducation n’est pas inclu dans la liste des secteurs conventionnés avec l’agence. En attendant une solution rationnelle àce problème, les enfants de l’école frère Adada continuent comme plusieurs autres dans la wilaya de Tipasa notamment dans les régions montagneuses et les villages lointains de la wilaya qui sont aujourd’hui privés de restauration et transport scolaire. Ils affrontent le froid avec des sandwiches de fromage ou de thon conditionné distribués dans les écoles huppées tandis que les autres devront se débrouiller tous seuls pour se procurer leurs repas de midi. Il est pourtant utile de rappeler qua la wilaya de Tipasa s’est dotée de plusieurs nouvelles infrastructures éducatives pour cette rentrée, au total 26 nouveaux établissements dans les trois paliers confondus. Et d’autre seront réceptionnés lors de la prochaine rentrée scolaire ; quatre nouveaux lycées, trois collèges d’enseignement moyen (CEM), quatre demi pensions, un internat, huit salles et six terrains de sport. Les quatre lycées, sur les huit en cours de réalisation, ouvriront leurs portes à Chaiba, Bou Ismail, Fouka et Meurad ce qui permettra de réduire la pression sur ceux existants tout en offrant de bonnes conditions d’accueil aux élèves. Au niveau du cycle moyen, sur les six écoles en cours de réalisation, trois seront livrées dans les communes de Cherchell, Gouraya et Sidi Ghilés. Au niveau des communes de Ahmer El Ain, Hadjout, Sidi Amar et il est prévu la livraison pour le mois de septembre dernier de quatre demi pensions sur les six inscrites au cours de l’année 2009 ainsi qu’un internat prévu à Sidi Semiane (daïra de Cherchell) mais pour des raisons encore inconues cela n’a pas été fait et les établissements seront ouverts l’année prochaine, apprend-on auprès d’un responsable de la direction de l’éducation de la wilaya e Tipasa. L’activité sportive ne sera pas en reste dans ce programme puisqu’il est prévu la réception à la rentrée prochaine de quatre terrains de sport (Ain Tagourait, Attatba, Hadjout et Bou Ismail), 10 salles de sport et 74 salles de classes et neuf cantines scolaires. La wilaya de Tipasa a bénéficié de deux opérations de réhabilitation et de rénovation des écoles dont une d’un montant de trente millions de da qui ont été réparti entre douze établissements du cycle secondaire et une seconde de quarante millions da pour restaurer 18 écoles du moyen.
K.K.