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32e anniversaire de la mortde Abdelkrim Dali
Behdja Rahal et Nouri Koufi lui rendent hommage
27 Avril 2010

Dans le cadre de la commémoration du 32e anniversaire de sa mort, deux artistes algériens, Behdja Rahal et Nouri Koufi, renderont hommage le 29 avril prochain, à partir de 19h30 à la salle Ibn Zeydoun, au Grand maître de la musique andalouse, Cheikh Abdelkrim Dali. Cette hommage sera suivi de la projection d’un documentaire sur le défunt artiste. Pour les jeunes qui ne connaissent pas cette grande légende, il serait temps de le découvrir à travers ce concert.
Abdelkrim Dali (Ali) (né à Tlemcen en 1914 - décédé à Alger en 1978) est un grand chanteur et musicien, Maâlem maître du gharnati et du hawzi tlemcéniens, genres classiques traditionnels de la musique algérienne. Instrumentiste polyvalent, il joue indifféremment du rebab et du oud. Issu d’une famille de mélomanes tlemcénienne, son goût pour la musique s’est développé au contact des Maîtres Omar Bakhchi, Abdessalam Bensari, Yahia Bendali, Boudalfa, Mustapha Brixi et El Yaho Bensaïd. Il intègre les orchestres de Cheikh Larbi Bensari et Cheikha Tetma, ce qui va le faire connaître à tous les férus de musique andalouse. En 1938, il fait une grande tournée en Algérie et l’année suivante en France. En 1940, il participe au lancement de Radio-Alger dont il intégra définitivement l’orchestre comme joueur de luth (oud) en 1952. Ce qui le fit venir à Alger avec sa famille. Après l’indépendance du pays (1962), il participe à toutes les semaines culturelles algériennes dans les Pays Arabes ou en Europe et on lui attribue une chaire au Conservatoire d’Alger. En 1971, il est conseiller à l’Institut National de Musique, spécialiste de musique arabo-andalouse. Il enregistre toutes les Noubas selon la tradition tlemcénienne. Au déclin de sa vie, il fait le pèlerinage à la Mecque et compose un grand poème symphonique intitulé Rihla Hidjazia, œuvre qui représente le couronnement d’une longue carrière au service de la musique andalouse.
Personnalité simple et doté d’une grande générosité, on retient de cet homme d’une grande talentuosité, une tessiture vocale d’une grande clarté capable aussi de chanter sans micro. Venant de Tlemcen, résidant à Alger, il a su allier les deux styles de la musique andalouse que sont le gharnati de Tlemcen et le san’â d’Alger. C’est au rythme de sa mélodie que les algériens fêtent l’Aïd Es Séghir et l’Aïd El Kébir.

Par : Rosa Chaoui

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