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9e édition du Festival des arts burlesques en France
L’Algérie représentée par sa mascotte Biyouna
4 Fevrier 2012

Artiste totale, comédienne, humoriste, chanteuse, Biyouna, la mascotte des Algériens, représentera l’Algérie au Festival des arts burlesques en France. Une reconnaissance artistique qui malheureusement elle a acquise à l’étranger et non pas dans son pays.

«Imaginez que Liza Minelli soit née dans un quartier populaire d’Alger et qu’elle s’appelle Biyouna», annonce les organisateurs du festival. Dans son premier one woman show, Biyouna raconte sa vie, la France, l’Algérie, et le Festival des arts burlesques sera une de ses 1res dates de tournée.
Biyouna est née dans le quartier populaire de Belcourt. Elle présente ici son premier spectacle solo en France avec ce franc-parler qui a fait d’elle une icône dans son pays. Un spectacle mis en scène par Ramzy à travers lequel Biyouna nous accueille chez elle et se livre telle qu’elle est : douce comme du miel, forte comme un piment. Plus elle se dévoile et plus on rit : ses débuts de danseuse, son parcours d’Alger à Paris, mais aussi ses relations avec sa mère, ses rêves franco-américains, sa passion pour Adamo, l’amour de ses fans et son rapport complexe au monde moderne...
A travers sa propre histoire, Biyouna dresse avec gouaille et franchise un portrait de l’Algérie d’aujourd’hui et de ses amours contrariées avec la France.
Biyouna, grande gueule à la grande voix, fait le lien entre les deux pays, les deux cultures avec la lucidité, l’humour et la désinvolture d’une grande Dame.
«Un festival participatif», telle est la volonté de Michel Mazziotta, cheville ouvrière du Festival des arts burlesques et directeur du Nouveau Théâtre de Beaulieu. L’idée est claire : appeler le public à devenir acteur des festivités ! «Nos initiatives relèvent de la culture populaire et de l’art burlesque. Notre cœur de cible, ce sont les jeunes de 6 à 18 ans et tous les grands enfants !» Au premier rang des actions de médiation culturelle menées durant le festival figure la grande parade burlesque du 21 février. «Notre objectif est de créer une tradition de carnaval à Saint-Etienne et d’y associer le public le plus large. Le défilé se réalise avec les jeunes qui ont participé au stage de cirque mais vous pourrez également y voir des Stéphanois munis d’échasses, de vélos rigolos et de costumes étonnants.» Pour préparer cette grande déambulation, le Nouveau Théâtre de Beaulieu renouvelle son école de cirque éphémère. La compagnie Cirque Autour investira les centres de loisirs de la ville et initiera une vingtaine d’enfants aux arts du cirque : jonglage, acrobatie, clownerie...
Le projet novateur pour l’année 2012 est la création d’un spectacle de cirque entièrement réalisé par les enfants des quartiers sud-est. C’est la compagnie stéphanoise les Kipouni’s qui dirigera la jeune troupe d’artistes dans des numéros de clowns, de jonglerie ou de mime.
«Une préparation de 5 jours intensifs à l’issue de laquelle les enfants devront surmonter leur trac et profiter des joies de la scène !», s’enthousiasme Michel Mazziotta.
Prendre part à la manifestation, c’est aussi voir ce qui se trame dans les coulisses grâce au journal du festival, auquel collabore un groupe de jeunes de 14 à 18 ans. Caméra à la main, ces journalistes en herbe soulèveront le rideau de la scène pour conter la préparation des artistes du festival avec des interviews et des reportages diffusés sur TL7. En comptant sur le succès de ces actions de médiation, le Centre culturel de Beaulieu réaffirme son engagement auprès des quartiers en démontrant que l’on peut aussi créer du lien social… par le rire.

Par : Kahina Hammoudi

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