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Lancement d’un atelier sur la préservation du patrimoine culturel
Les Européens insistent sur le respect des normes internationales
13 Décembre 2010

L’atelier, qui doit se poursuivre jusqu’au 15 décembre courant, a été marqué par les allocutions d’ouverture respectives de Mme Laura Baeza ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne à Alger et de Mourad Betrouni, directeur de la protection légale des biens culturels et de la valorisation du patrimoine culturel au ministère de la Culture.

Les travaux de l’atelier «Education et formation» initié conjointement par le programme Euromed Héritage de l’Union européenne et la direction générale du patrimoine au ministère de la Culture, ont été lancés hier à l’Hôtel Safir Mazafran à Zéralda (Alger). L’atelier, qui doit se poursuivre jusqu’au 15 décembre prochain, a été marqué par les allocutions d’ouverture respectives de Mme Laura Baeza ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne à Alger et de Mourad Betrouni, directeur de la protection légale des biens culturels et de la valorisation du patrimoine culturel au ministère de la Culture qui représentait le premier responsable du secteur. Selon les organisateurs, cet atelier a pour objectif de «contribuer à l’amélioration du cadre législatif et de la performance des services nationaux responsables de la sauvegarde du patrimoine culturel dans les pays méditerrnéens». Mme Laura Baeza, tout en se félicitant de la coopération existant entre l’UE et l’Algérie dans le domaine culturel, n’en a pas estimé que «c’est l’occasion de dresser un état des lieux». Mourad Betrouni, pour sa part, s’est appesanti dans son allocution sur les actions réalisées en Algérie afin d’être au diapason des recommandations de l’Euromed Héritage. Selon lui, «l’année 2002 a constitué, pour nous, un moment de rupture avec un mode de gouvernance du patrimoine culturel encore animé à une conception figée et statique du patrimoine culturel». Étayant ses propos, le responsable au département de Khalida Toumi a évoqué la restructuration de l’ex-agence nationale d’archéologie, de protection des sites et monuments historiques en Office de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés. Cette opération a, selon lui, «entraîné la suppression de toutes les circonscriptions archéologiques héritées d’avant 1962, et donné aux 48 directions de culture de wilaya des prérogatives de puissance publique pour assurer une réelle couverture territoriale». Sur sa lancée, Mourad Betrouni a annoncé le « projet de création d’un centre national d’archéologie préventive». Il a expliqué que cette recherche préventive a été expérimentée de fait à travers «le cas du projet métro d’Alger, à la place des Martyrs, où un travail de concertation et de coordination est mené entre le ministère de la Culture et celui des Travaux publics sous le regard de l’Unesco, pour concilier entre les exigences du développement et les impératifs de la préservation d’un patrimoine culturel». En outre, l’orateur a-t-il fait savoir qu’une cinquantaine d’architectes spécialisés ont été qualifiés pour exercer leurs compétences sur les biens culturels immobiliers protégés (monuments et sites). Au chapitre du développement muséal, le même responsable a rappelé que l’Algérie a créé, entre 2006 et 2010, 10 nouveaux musées. Tout en reconnaissant la difficulté à gérer les ensembles historiques, Mourad Betrouni a précisé que l’Algérie a créé entre 2005 et 2010 «10 secteurs sauvegardés dont la Casbah d’Alger, la Vieille ville de Constantine et la Vallée du M’zab». L’orateur a aussi énuméré les réalisations en matière de préservation des parcs nationaux citant les parcs de l’Atlas saharien, du Touat-Gourara-Tidikelt et de Tindouf. Selon lui, la création des secteurs sauvegardés et des parcs « a eu une très grande incidence en matière de renforcement budgétaire, portant le taux de crédits alloué au patrimoine culturel à plus de 200 %, entre 2002 et 2009 ». Notons que Jean-Louis Luxen, président de «Culture, Héritage et Développement – International» a invité les responsables algériens à ne pas hésiter à «demander à Euromed une consultance en cas de besoin».

Concours de photographies d’Euromed
Deux Algériens parmi les lauréats
Les résultats du concours de photographies lancé par Euromed en mai 2010 sous l’intitulé « Regards croisés, patrimoine vivant en Méditerranée » sont désormais connus. Deux photographes algériens sur les 40 qui y avaient pris part à ce concours où il y avait 325 autres participants issus de 21 nationalités, figurent parmi les 30 lauréats. Il s’agit d’Osama Rai et de Mohamed Cherif Abada. Le premier prix est revenu cependant à l’Egyptien Nour El Refai, tandis que la mention spéciale du jury a été décernée à Augustin Le Gall (Tunisie), Gianluca Capri (Egypte), Frederic Seguran (France) et Eyad Jadallah (Autorité palestinienne).

Par : LARBI GRAÏNE

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