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Edition du 27 Mai 2020



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113 harraga arrêtès en une semaine
Les "barques de la mort" reprennent du service
27 Mai 2020

Les services des gardes-côtes de la Marine nationale ont annoncé que 113 candidats à l’émigration clandestine ont été arrêtés en une semaine et durant les deux jours de l’Aïd. Ces jeunes personnes dont l’âge varie entre 18 et 39 ans ont été tous appréhendés en haute mer.

Le phénomène des harraga n’a été que de courte durée durant cette période de confinement. Les jeunes candidats qui se sont aventurés avec un risque certain ont choisi la destination espagnole. Mais selon le centre national des opérations de surveillance et de secours "dépendant des services de garde-côte a établi un bilan où il révèle que 113 harraga arrêtés en une semaineles 113 personnes arrêtées dont 45 jeunesappréhendés dans la côte d’une page située à Aïn-Témouchent". D’autres au nombre de 13 jeunes ont été arrêtés dans la région de Abdelmalek-Ramdane à Mostaganem qui s’apprêtaient à quitter l’endroit avec un aéroglisseur. Selon le même centre "12 personnes ont été appréhendées durant les deux jours de l’Aïd dans

la région dite Dachria près de Ténès". Les autres clandestins dans la région d’El-Tarf à l’est du pays ont été arrêtés en pleine préparation à quitter les frontières en direction de la Sardaigne prés de l’Italie. Selon les premiers éléments de l’enquête des services de sécurité, les réseaux de l’émigration clandestine sont de retour en cette période où le coût de la transaction est de 50 millions de centimes par personnes et parfois monnayant une somme de devises pour ceux qui veulent traverser la mer Méditerranée à bord d’une barque motorisée et de nuit.

Il y a eu même un cas qui a pu se faufiler entre les mailles pour arriver sur la côte du sud de l’Espagne par le biais d’un horsbord de luxe monnayant la somme de 3.000 euros. Les réseaux de la traite humaine veulent changer de tactique en opérant à partir de certaine sites étrangers en donnant aux organisateurs de filières à tracer des itinéraires marins par le biais de GPRS et de détecteurs de radars. Le tout est compté sur les frais des candidats à la harga. L’utilisation des réseaux sociaux pour communiquer les dates de départ et l’arrivée des clandestins ainsi que les moyens logistiques font parti du lot. Mais pour les services de sécurité, les renforcements des frontières marines et de certaines plages désertes est venu à bout de ces réseaux de traite humaine. Les services de gardes-côtes ont été instruites également de contrôler et surveiller les motos Jet Ski qui sont vus comme des moyens d’évasion propices et surtout durant la saison estivale.

Par : FAYÇAL ABDEGHANI

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