Un récital de musique malouf, revisitant des pièces du patrimoine andalou et mahdjouz, a été animé mercredi soir à Alger par des étoiles montante du genre lors d’une soirée en hommage au maître El Hadj Mohamed Tahar Fergani.
Organisé à la salle El Mougar par l’Office national de la culture et de l’information, ce récital, s’inscrivant dans une série d’hommages à des figures de la musique algérienne, a permis au public de découvrir ou redécouvrir les nouveaux talents occupant la scène du malouf constantinois.
Agé d’à peine 23 ans, Adlene Fergani, petit fils du Cheikh, s’est distingué par une interprétation très proche du timbre de voix familial sur des pièces connues du patrimoine malouf comme Men jat forgtek fi bali, et par son jeu juste et énergique au luth, sur des morceaux de mahjouz (genre populaire constantinois) contrairement à son aîné, connu pour ses talents de violoniste.
Représentant la quatrième génération de chanteurs et musiciens malouf de la famille Fergani, après son oncle Salim, son grand-père et son arrière-grandpère Hamou, Adlene ambitionne de "préserver et présenter au public" les nombreuses pièces conservées et enregistrées par ses aînés.