Finalement, le conflit au sein de l’Entreprise nationale de l’électro-industrie, sise à Fréha, dans la région d’Azazga, s’est inscrit dans la durée. Depuis une semaine, les centaines de travailleurs de cette usine continuent d’observer un débrayage. Et la reprise prévue pour avant-hier n’a pas eu lieu, a-t-on appris.
L‘origine de cette nouvelle grogne est revue à la baisse de la prime de rendement attribuée annuellement aux employés de cette entreprise. Pour rappel, chaque année, les travailleurs ont droit à leur quote-part des bénéfices engrangés par l‘usine une fois le bilan financier annuel établi. Mais cette fois-ci, les concernés ont été désagréablement surpris de découvrir qu‘ils n‘ont pas obtenu la somme qui leur reviendrait de droit. Ladite prime a été tout bonnement réduite de plus de la moitié, déplorent les travailleurs. Ce qui n‘a pas été du goût de ces derniers.
Un conseil d‘administration s‘est tenu afin de tenter d‘apaiser le climat mais en vain. La section syndicale continue de camper sur ses positions et exige plus que des promesses, à savoir des mesures concrètes de la part de la Direction de l‘usine. Notons qu‘une autre revendication demeure en veilleuse. Il s‘agit de celle inhérente à l‘augmentation du salaire de tous les travailleurs. Une mesure arrachée par le syndicat de l‘ENEL, affilié à l‘Union générale des travailleurs algériens.
Par : L. B.