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Edition du 9 Juillet 2012



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L’institut italien d’Alger fête l’indépendance de l’Algérie
Conférences, expositions et documentaires
9 Juillet 2012

A l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance, l’Institut culturel italien d’Alger, section culturelle de l’ambassade d’Italie, s’associe à cet événement en organisant plusieurs activités culturelles.

Pour commémorer cet événement et monter les liens forts existants entre le peuple algérien et italien, deux jours dans deux lieux différents seront consacrés à cette occasion.
Le premier jour consiste en une rencontre italo-algérienne sous le thème «Chassé-croisé – le Design italien et algérien contemporain : Quelles perspectives ? ». Ainsi, des experts algériens et italiens du design se rencontre, demain lundi 9 juillet à partir de 15 heures au Centre des Arts et de la culture au palis des Rais (Bastion 23), pour discuter sur le design et son rôle dans nos sociétés avancées, en répondant à leurs besoins et améliorant la qualité de la vie des êtres humains. Le Design ou « esthétique industrielle » se nourrit des arts et des technologies. L’Exposition en cours au Bastion 23 montre aux visiteurs une vision soit artistique que industrielle des objets comme une lampe de table, des lustres, une chaise, des motos et une maquette de la Maserati. Tout contribue à une perspective industrielle qui développe la pensée d’une société. Cette rencontre sera donc un moment de confrontation avec deux visions du design dans la société italienne et algérienne.
Le second jour, qui verra la tenue de plusieurs activités, se tiendra le 12 juillet à l’institut culturel italien avec pour la première manifestation une exposition de photographies «Algérie ‘59 » De Vittorugo Contino.
L’exposition regroupe 60 photos inédites en noir et blanc provenant des archives « ALGERIA » réalisées par le reporter italien Vittorugo Contino qui en 1959 traversa clandestinement la frontière algéro-tunisienne et rejoignit le front algérien pour réaliser un extraordinaire témoignage historique. Des scènes de vie quotidienne dans les casemates, où les simulations militaires côtoient les furtifs tableaux de sympathie du capitaine BEN SALEM.
60 photos inédites en noir et blanc provenant des archives « Algeria » réalisées par le reporter italien Vittorugo Contino qui en 1959 traversa clandestinement la frontière algéro-tunisienne et rejoignit le front algérien pour réaliser un extraordinaire témoignage historique.
« J’étais conscient que j’allais devenir un des témoins de l’agonie du colonialisme », se souvient le photographe de son arrivée dans les monts de Medjerdah. Des photographies de fellagas, dont se réclame le photographe lui-même, et que la dénomination révolutionnaire a sanctifié du nom de moudjahid. Des scènes de vie dans les casemates, où les simulations militaires côtoient les furtifs tableaux de sympathie du capitaine Ben Salem. Un enfant tout sourire offre sa frimousse à l’objectif de Contino. Le regard du môme enjambe un entrecroisement de fils barbelés.
Le tableau inspire au photographe L’Avenir de l’Algérie (légende de la photographie). Les réfugiés de la guerre ont aussi des visages grâce à Vittorugo. Déracinés, perdus entre les arbres. L’Algérie, où la « rébellion contre la phase extrême du colonialisme était en cours », devient pour le photographe un champ de travail où il peut tester son regard en subjectivité à la recherche d’un équilibre dans la représentation. A son retour à Rome à la fin de 1959, il parle à Pontecorvo de ce qu’il a vu en Algérie. En 1966, ce dernier réalise La Bataille d’Alger.
La même journée une projection du film documentaire «dans la Casbah, suite d’Alger la ville blanche » est au programme à partir de 13h 30 dans la salle Polyvalente de l’institut.
«A Alger, la Casbah, lieu sombre et légendaire, garde bien son propore mythe. Je n’ai jamis cessé de voir à travers les yeux de Pépé le Moko et Ali. Les deux sont des héros d’un imaginaire urbain qui devient réel à travers le corps de la ville, son âme ancienne, la Kasbah, sédiement de mémoire collective et de vies individuelles », raconte-on dans le documentaire.

Par : Kahina Hammoudi

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