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Edition du 8 Juin 2011



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Après le départ de Benchikha
Aït Djoudi fortement pressenti !
8 Juin 2011

Les supporters de la sélection nationale de football n’arrivent toujours pas à digérer le cauchemar vécu, samedi passé, à Marrakech par leur équipe face au Maroc et qui a coûté très cher à l’équipe et à son sélectionneur national, Abdelhak Benchikha qui a jeté l’éponge juste après. Dès lors, la question concernant le recrutement d’un technicien pour assurer la continuité est d’actualité. Si le nom du coach bosniaque Vahid Halilhodzic reste toujours la principale cible de la FAF pour atteindre un objectif à long terme, entre autres la prochaine Coupe du monde au Brésil, hier, des sources avançaient le nom de Azzedine Aït Djoudi, qui aurait cité dans l’entourage de l’instance nationale afin de prendre, provisoirement, le relais.

Resté libre depuis le départ de Benchikha, le poste de sélectionneur national domine l’actualité du football national. L’arrivée d’un coach étranger a été soulevée bien avant le déroulement de cette manche retour à Marrakech, voire même avant l’installation de Benchikha. Benchikha lui-même était au courant, mais il a confirmé que cela ne l’affectait nullement «la FAF est libre de prendre contact avec n’importe quel technicien. Cela ne m’affecte nullement. Jusqu’à présent je suis le maître à bord. Et puisque je suis toujours en poste, c’est moi qui prends les décisions concernant cette équipe.
Ça ne me dérange pas ajoute Benchikha, que la Fédération soit en contact avec un tel ou un tel entraineur» a souligné le désormais ex-coach national lors de son point de presse tenue avant le match de Marrakech à Alger. Seulement, avait précisé Benchikha, son avenir dépendra des résultats «j’ai un contrat objectifs qui court jusqu’à 2012, avec des clauses bien précises, entre autres, la qualification à la phase finale, en cas de réussite je reste, sinon je serai remercié» avait précisé Benchikha.
Maintenant que la page Benchikha est tournée, qui sera son successeur ? Voila la question qui revient à chaque fois qu’un entraîneur quitte son équipe à mi-parcours. La sélection algérienne a perdu tout espoir d’une éventuelle qualification au prochain tour, les responsables doivent, néanmoins, trouver une issue définitive à cette problématique qui ne cesse de pourrir le football national. La Faf s’attelera, comme d’habitude, à chercher l’oiseau rare qui assurera d’abord la continuité, avant de trancher définitivement dans cette affaire, et préparer les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 prévue au Brésil. Plusieurs noms sont cités epuis quelques temps, susceptibles de prendre en main les destinées de l’EN, à l’image de Vahid Halilhodzic, Rolland Courbis, Philippe Troussier... L’équipe algérienne a deux objectifs, l’un à long terme et l’autre à court terme. À court terme, la Faf doit trouver un technicien qui assurera la continuité, puisque la sélection algérienne a encore deux matches à disputer, mathématiquement il lui reste un tout petit espoir de se qualifier.
Dans ce sens, le journal français l’Équipe a cité, hier, le nom de Azzedine Aït Djoudi, l’actuel coach de l’équipe nationale olympique. Même si rien n’est encore officiel, selon l’Équipe, cet entraîneur devrait assurer provisoirement la continuité en termineant les éliminatoires. Aït Djoudi, son staff technique et ses joueurs ont été reçus, lundi dernier, par Mohamed Raouraoua avant leur départ pour l’Afrique du Sud pour un stage de préparation en prévision du match retour face à la Zambie comptant pour les éliminatoires des JO 2012 de Londres. Concernant maintenant l’objectif à long terme, le nom de Vahid Halilhodzic, ancien joueur de Nantes et du PSG et ex-entraîneur de plusieurs clubs, dans son pays et à l’étranger, reste la principale option de la Faf. Vahid Halilhodzic avait été contacté juste après la démission de Rabah Saâdane, étant à l’époque libre de tout engagement.
En tous cas, lui ou quelqu’un autre, le prochain technicien des Verts devra s’armer d’une grande patience et faire preuve de beaucoup de diplomatie pour remotiver le groupe et le remettre sur rail. Ce n’est pas facile, le problème de la sélection nationale ne réside pas uniquement dans le poste d’entraîneur, selon les techniciens, mais plutôt, dans sa gestion toute entière.

Par : Mourad Salhi

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