La commune de Zemmouri El Bahri, à l’ouest de Boumerdès, est la localité où le phénomène de l’habitat précaire ne cesse de prendre de l’ampleur. En effet, les services de wilaya ont recensé 13 sites et plus de 730 baraques répartis sur l’ensemble de la localité. Cette prolifération a causé le rétrécissement des terres agricoles et la baisse de l’activité agricole dans ladite contrée. Cela entrave le développement de la région où beaucoup de projets avaient été relégués aux calendes grecques. Cet amer constat a été établi par des élus de wilaya lors de la troisième session de l’assemblée populaire de la wilaya de Boumerdès tenue la veille de la fête de l’Aïd El Adha. Cette session a été consacrée, faut-il le préciser, à la révision du Plan directeur de l’aménagement urbain (PDAU) de la commune de Boudouaou El Bahri et l’étude de l’état de l’environnement à l’échelle de la wilaya de Boumerdès. Les élus ont signalé le retard qu’accuse cette localité à la stérilité de l’ancien plan qui, selon eux, n’a pas été suivi d’effets sur le terrain. Ce plan divise ladite localité en trois agglomérations : le chef-lieu où plus de 7 % de la population locale y vivent, le reste de la population se centralise dans les deux agglomérations restantes, à savoir Guegah et Plateau. Ces deux dernières ne cessent, selon le rapport établis par les élus, de recevoir encore de nouveaux arrivants qui construisent anarchiquement au détriment des terres agricoles. Ce qui entrave l’aboutissement des projets de développement affectés à cette commune. Par ailleurs, les élus de wilaya ont souligné les atouts économiques, notamment touristiques, que recèle cette commune côtière, et appelé au développement de ce secteur.