Tipasa
Ramadhan, l’anarchie totale
Le Ramadhan, mois du pardon et de la  miséricorde, signifie à  Tipasa  anarchie totale. Une absence flagrante  d’hygiène dans les lieux publics et,  dans le commerce des denrées alimentaires, des comportements violents  de la part de nombre de  commerçants et de citoyens sans parler de l’occupation illégale des trottoirs et l’apparition de nouveaux commerces illicites. Tel est le tableau offert par la ville des ruines et de l’histoire à la vue des visiteurs qui viennent prendre l’air et essayer d’oublier un peu la chaleur caniculaire du mois d’août. Les plages sont toutes désertées, plusieurs magasins ont baissé rideaux et d’autres ont changé carrément d’activité pour  un commerce plus rentable telles la pâtisserie orientale, kalb ellouz et zlabia mais aussi les légumes et fruits. « Je préfère vendre du citron pendant ce mois c’est plus rentable» nous dit un vendeur squattant un trottoir pour y étaler une table sur laquelle trônent quelque fruits et légumes. De plus en plus d’enfants traînent des couffins remplis de galettes ou de diouls essayant de convaincre quelques passants d’acheter leurs produits. Une multitude de vendeurs d’ herbes aromatiques sillonne les trottoirs ne laissant plus aucun espace pour les piétons. Une anarchie qui ne semble gêner personne.
K. A.

Bordj Menaïel (Boumerdès)
Le bureau de poste de Tizi N’Ali N’Slimane toujours fermé
Le bureau de poste du village Tizi N’Ali N’Slimane, qui relève de la commune de Bordj Menaïel, dans l’est de Boumerdès, est fermé depuis des années. Il a été construit dans les années 1980 et a été opérationnel une dizaine d’années. Ce centre se trouve en état d’abandon. Durant les années de braise, ce centre a été la cible des hordes terroristes qu’ils ont saccagé. Et suite aux fissurations des murs causées par le tremblement de terre de 2003, les autorités concernées ont lancé des travaux de réhabilitations et de réaménagement. Et depuis, les villageois attendent avec grande impatience son ouverture qui tarde à se faire en raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans la région, nousdit-on. Par conséquent, les habitants du village éprouvent d’énormes difficultés pour effectuer les diverses opérations postales. Pour un simple retrait de paiement, les villageois parcourent une distance de plus de 8 km vers le bureau de poste de la ville de Bordj Menaïel. A cela s’ajoute le rush quotidien qu’enregistre la poste notamment en période de fins de mois.
T. O.

Médéa
510.000 quintaux de céréales récoltés
A quelques jours de la fin de la campagne moissons-battage dans la wilaya de Médéa, le bilan définitif sera arrêté à la fin du mois d’août 2009. Selon M. Mustapha Bennoui, Directeur des services agricoles de la wilaya de Médéa, une quantité de 510.000 quintaux (toutes céréales confondues) a été récoltée et livrée dans sa quasi-totalité à la Coopérative des céréales et légumes secs de Berrouaghia. Le rendement a atteint entre 15 et 18 quintaux à l’hectare. Notre interlocuteur nous signale que des superficies englobant 74 hectares ont été détruites par les feux dont l’origine découle, le plus souvent, de la négligence humaine. Le phénomène de l’échaudage s’est répercuté sensiblement sur certaines régions, notamment Tlétat-Edouair où le rendement des précédentes campagnes a atteint les 35 quintaux à l’hectare.
H. S.