Le Midi Libre - Magazine - LES CENT PREMIERS HOMMES DANS L’HISTOIRE : Le Prophète Mohamed (QSSSL), le premier
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Edition du 27 Août 2009



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«Ne vous jalousez pas, n’enchérissez pas les uns sur les autres, ne vous haïssez pas et ne vous calomniez pas réciproquement. Ne concluez pas d’achats au détriment les uns les autres. Soyez serviteurs de Dieu, tous frères. Le musulman est frèr
LES CENT PREMIERS HOMMES DANS L’HISTOIRE : Le Prophète Mohamed (QSSSL), le premier
27 Août 2009

En 711, les armées musulmanes ont envahi l’Afrique du Nord, jusqu’à l’océan Atlantique puis se dirigèrent vers le nord, après avoir traversé le royaume des Goths en Espagne.
Pour une petite période de temps, il apparaissait que toute l’Europe chrétienne allait être vaincue, mais en 732 et à la bataille de Tours, l’armée musulmane a été battue, après s’être avancée et pénétrée jusqu’au centre de la France.
Malgré cela en un siècle, ces tribus bédouines que les paroles du prophète avaient inspirées réussirent à faire un grand empire de l’Inde à l’Atlantique. Ce fut le plus grand empire dans l’histoire. Partout où les victoires se produisaient, l’adhésion sur une grande échelle d’un grand nombre de gens à la nouvelle religion suivait.
Mais ces victoires devaient demeurer avec le temps. Les persans, bien que devenus adeptes sincère de la nouvelle religion, reprirent leur indépendance par rapport aux Arabes. En Espagne, pendant plus de sept siècles, se sont succédé des guerres qui se sont terminées par la reconquête par les chrétiens de tous les territoires de la presqu’île. Il n’y a que la région des deux fleuves et l’Egypte, les deux berceaux de la civilisation antique qui sont restées arabes.
La nouvelle religion continue donc de se propager, durant les siècles ultérieurs au-delà des limites des frontières musulmanes. Il existe à l’heure actuelle de dizaines de millions d’adeptes en Asie centrale dont le plus grand nombre se trouve au Pakistan et en Indonésie.
En Indonésie, la foi nouvelle fut un facteur d’union, qui réussit non seulement, à lancer les fondements de la plus grande société musulmane, mais à créer le premier état nation du monde musulman.
Quant à l’Inde, le conflit permanent entre les musulmans et les non-musulmans qui a conduit à la partition d’une partie du territoire, ou vivent les deux peuples, l’un musulman sous la houlette du Pakistan, tandis que l’autre est jusqu’a aujourd’hui géré par l’Inde, qui faut-il le souligner demeure parmi les principaux obstacles de l’union.
Comme toutes les religions, l’Islam a une grande influence sur les adeptes et sur leurs vies et pour cette raison, le lecteur trouvera les noms des fondateurs des plus grandes religions monothéistes dont le Coran nous rapporte, les plus influentes.
Quant aux religions polythéistes, l’histoire nous transporte dans les fins fonds de l’humanité pour parler des dizaines de milliers de religions et de sectes qui ont été pratiquées à différents âges et différentes époques.
Dans notre sujet, et si on parle de statistiques, nous trouverons que le nombre de chrétiens est presque le double de celui des musulmans dans le monde, il est naturel de trouver étrange de classer Mohamed (Qsssl) prophète de l’Islam à un rang plus élevé que celui de Jésus-Christ, à qui le Coran d’ailleurs, attribue des miracles qu’aucun prophète, avant et après lui, n’a réalisé.
Deux raisons principales nous poussent à avoir cette réflexion, d’autant que Mohamed (Qsssl) se déclare lui-même comme étant envoyé à l’humanité entière et qu’il est venu non seulement comme pacificateur, mais surtout annonciateur de la bonne nouvelle. ‘‘Nous ne T’avons envoyé que clémence à l’univers.’’
(A suivre)


Connaissez-vous votre religion ?
Certaines personnes affirment que ce n’est qu’a l’âge de quarante ans que l’on devienne vraiment adulte. Que dit l’Islam à ce sujet ?

B. Abdelkader (Hadjout - Tipaza)

L’âge de quarante ans est considéré par les exégètes musulmans, non pas comme l’âge adulte, mais l’âge de la pleine maturité. Ils se basent pour cela sur le fait que tous les prophètes, à l’exception de Jésus Christ et de Jean Baptiste, n’ont été investis de leurs missions qu’après avoir atteint cet âge.
C’est pourquoi affirment-ils que celui qui ne revient pas à Dieu à cet âge, a peu de chance d’être béni du Seigneur.

Est-il meilleur pour la femme, pendant le mois béni du Ramadân, d’accomplir la prière des tarawîh (prières nocturnes) à la maison ou à la mosquée ?

K. Hassiba (Tizi-Ouzou)

Selon le grand théologien Cheikh Youcef El Karadhaoui, la prière des tarawîh, aussi bien pour la femme que pour l’homme, peut être accomplie à la maison, comme elle peut l’être dans une mosquée. Sauf que la prière de la femme à la maison est, de façon générale, préférable.
Toutefois, si la femme, par sa présence dans la mosquée, profite d’un cours ou écoute une exhortation qui lui est utile dans sa religion, il est meilleur pour elle de prier à la mosquée.
En effet, la recherche du savoir et la compréhension de la religion, est une obligation pour elle.
La vérité est que je constate que la femme, de nos jours, est privée des enseignements religieux utiles visant à la guider, ainsi que des cours qui lui permettent d’approfondir sa compréhension de la religion, qui l’informent des droits de Son Seigneur, du devoir de Lui obéir, de l’adorer et d’observer la rectitude sur Sa Voie, et qui lui font connaître les droits de son mari et de ses enfants. Ni le mari ne lui apprend cela, ni elle-même recherche ces cours religieux.
Lorsque le Ramadân arrive, et qu’il lui est possible de profiter des cours et des exhortations qui y sont donnés, il est meilleur pour elle d’aller à la mosquée. Sinon, elle peut prier chez elle. Si, en tout cas, elle désire prier à la mosquée, son mari n’a pas à l’empêcher - car le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui - a dit : "N’empêchez pas les Servantes de Dieu de pénétrer dans les mosquées" et ce, à condition que la femme observe l’éthique islamique dans ses habits et sa façon de marcher, qu’elle n’exhibe pas sa parure, qu’elle ne déambule pas en s’y rendant comme si elle exposait son corps... cela n’est pas permis. Que son départ pour la mosquée soit sincère pour Dieu - et non pour le spectacle ou pour s’en vanter. C’est à cela que la femme musulmane doit accorder beaucoup d’importance.

Par : Mohamed Ghobrini

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