Deux semaines nous séparent de la nouvelle année 2026 ! Comme chaque année, les algériens se préparent à l’accueillir, chacun selon ses moyens. Une manière de laisser, un temps soit-il, tous les soucis en stand by. Le temps de respirer et recharger les batteries pour ensuite entamer la nouvelle année avec ses lots de déboires.
L’Algérie, à l’instar des autres pays, tourne au ralenti en cette période de fin d’année! Malgré tout, on verra beaucoup d’Algériens choisir leurs formules « Spéciales Réveillon » : en famille, en couple ou tout simplement entre amis. Et ce ne sont pas les formules qui manquent.
Ambiance familiale sobre et feutrée pour les plus sages, ou ambiance carnaval non-stop jusqu’au petit matin, pour les inconditionnels fêtards. Tout dépend de ce qu’on veut mais aussi de ce qu’on peut débourser. Pour ce faire, certains établissements hôteliers et agences de voyages se frottent déjà les mains et n’hésitent pas à saisir cette opportunité pour proposer leurs services pour le jour « J ».
Si certains choisissent le tourisme local, particulièrement le sud, sachant que ce n’est pas donné, car, une semaine au sud ne coûte pas moins de 80.000 DA pour un voyage organisé, tandis que d’autres préfèrent des chemins vers l’étranger.
Pour les amoureux de l’Europe et ce sont les plus riches généralement et ceux en possession de visa. Et pour ces derniers, ce sera l’Espagne, la France ou l’Italie. Et pour ceux de la classe moyenne, ce sera notamment la Tunisie, qui malheureusement, cette destination semblent avoir des péripéties ! En effet, un frein inattendu impacte brutalement les agences de voyages algériennes. Ce qui poussera les habitués à changer de programmes.
En effet, un nouveau dispositif réglementaire a bouleversé le paysage du tourisme transfrontalier entre l’Algérie et la Tunisie, affectant directement les agences de voyages algériennes. Cette mesure, imposée soudainement par les autorités algériennes, exige désormais une autorisation de circulation internationale spécifique pour les autocars touristiques transportant des voyageurs vers la Tunisie.
Cette décision inattendue a provoqué un arrêt brutal des flux touristiques terrestres vers le voisin tunisien. Si les agences de voyage saluent globalement un dispositif qui devrait mieux encadrer la profession et limiter les activités illégales de certains intermédiaires, elles redoutent toutefois les répercussions financières d’une mise en œuvre jugée trop rapide. Plusieurs d’entre elles demandent ainsi à l’administration un report de l’application jusqu’au début de l’année prochaine.
A ce titre, l’Organisation algérienne du tourisme a adressé des correspondances au ministère de l’Intérieur ainsi qu’aux ministères des Transports et du Tourisme, sollicitant un report de l’application de la licence jusqu’à janvier 2026.
Cette prolongation permettrait aux agences de régulariser sereinement leur situation administrative tout en respectant les engagements pris avec leurs clients.