L’Algérie fait face à un changement climatique. Après une sécheresse qui a duré presque 2 mois, voici le temps des pluies en plein mois de juin. Il faudra s’habituer à ces nouvelles donnes du climat qui bouleversent tout l’écosystème mondial.

quantités de pluies qui varient entre 70 et 80 mm sont une première dans les annales de la météo. Rare en effet où la pluviosité atteint son summum durant l’été et cette fois, les services spécialisés en météo prévoient d’autres précipitations dans les jours à venir mais seront ralenties par des dépressions chaudes qui proviennent de l’hémisphère sud du continent Globalement, les spécialistes en météo indiquent que le taux de pluviométrie s’est réduit à 40% entre février et mars de cette année, mais personne ne s’attendait à un retour des pluies durant le mois de mai avec un volume plus important. L’expert et directeur de l’exploitation climatologie à l’office national de la météo Salah Sahabi Abed a confirmé récemment dans un entretien que « les pluies qui tombent après une longue période de sécheresse ne s’infiltrent pas dans le sol, mais ruissellent et peuvent causer des dégâts du fait qu’elles circulent sous forme de torrents. »

Le spécialiste indique que « les pluies à caractère orageux et qui tombent durant les périodes de transition entre mai, septembre et octobre sont caractérisées par de fortes intensités. » Si cette pluviosité est vue comme une bénédiction du ciel pour les besoins en eaux potables et agricoles, il faudra selon ce même spécialiste regarder de près « le changement climatique qui affecte l’Algérie. » On assiste selon le mot de certains experts à « la tropicalisation du climat » qui revêt le caractère de températures élevées et de pluies orageuses intenses. Dans cette nouvelle donne, les spécialistes n’écartent pas le risque de ce bouleversement climatique qui va se traduire en inondations et débordements de crues dans les périphéries urbaines et d’autre part les chaleurs suffocantes qui peuvent causer des dégâts sur les populations. Et c’est le scénario du futur que beaucoup de climatologues mettent en place. Pour le cas algérien, on estime que les années à venir seront peu clémentes en termes de températures où la hausse se maintiendra au-dessus de la normale avec des épisodes de sécheresse entre 3 semaines à 2 mois.