Face aux problèmes d’ordre géotechnique telles que lesglissements de terrain et autres qui occasionnent annuellement des pertes considérables au secteur des travaux publics imposant la mobilisation de ressources financières supplémentaires pour en traiter les effets, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, avait affirmé depuis Mila, lors d’une visite d’inspection, que les futurs projets de routes et d’ouvrages d’art ne seront plus engagés sans que des études techniques exhaustives et complètes ne soient élaborées.
Le ministre a préconisé également d’exiger dans le cahier des charges des projets routiers l’élaboration d’une annexe portantes études géotechniques. Il affirmait que son département est en train d’élaborer des études pour concevoir une carte nationale des zones exposées aux glissements de terrain à travers le pays dans 18 wilayas. Des moyens et mécanismes seront mis en place pour suivre l’évolution de ce phénomène et son impact, a-t-il assuré indiquant qu’un système d’informations géographiques assurera la surveillance des zones exposées aux glissements.