Les 21es Journées nationales de théâtre de Skikda, ouvertes jeudi dernier, ont créé de l’animation dans l’antique Russicada et permis aux amateurs du quatrième art de retrouver la scène et d’être nombreux à chaque soirée.
L’assistance avait rendez-vous samedi avec la pièce théâtrale Akhir joundi (Le dernier soldat), de l’écrivain espagnol Fernando Arrabal, produite par l’association culturelle des arts dramatiques de la ville d’Adrar, avec une adaptation de Khadidja Boumslouk et une mise en scène par Bachir Bachouda.
Abordant une réalité sociale, celle de la désintégration des liens communautaires et, par ricochet, la perte des valeurs, les acteurs ont rendu la vie, une heure durant, à un vécu souvent dur à rappeler.
La pièce dénonce les terribles événements que connaît le monde, avec leur lot d’angoisse, de peur et d’anxiétés. La coopérative Kateb-Yacine de Sidi Bel-Abbès en collaboration avec l’association Basma d’Aïn- Témouchent ont présenté Ma tabaka mina al wakt (Le temps qui reste) au deuxième jour des 21es Journées nationales du théâtre, mise en scène par l’Irakien Hamoud Zidane.
Les acteurs ont transporté le public dans "le monde des fous", dans une clinique psychiatrique, où chaque résident revient sur sa vie, ses rêves, ses espoirs dans des scènes mi-comiques, mi-philosophiques, pour s’interroger à la fin sur la durée du "séjour" dans cette clinique.
Les 21es Journées nationales du théâtre de Skikda se poursuivront jusqu’au 25 juin et verront la participation de plusieurs associations culturelles, en compétition pour décrocher les trois premiers prix de ces journées.
L’association Rissala de M’sila, lauréate du Dauphin d’or de la 20e édition, ambitionne de récidiver pour être parmi les trois premiers vainqueurs, ont affirmé ses responsables.