Après son refus d’abriter le championnat d’Afrique des nations de handball, voilà que L’Egypte renonce, cette fois-ci, à organiser le championnat d’Afrique juniors d’haltérophilie.

Les Egyptiens fuient, en effet, les Algériens après lla naissance d’une crise diplomatique entre les deux pays au lendemain de l’élimination, non encore digérée, des Pharaons du Mondial en match barrage disputé le 18 du mois dernier au Soudan. La décision de renoncer à l’organisation de ce championnat, qualificatif pour les jeux olympiques de la jeunesse d’été à Singapour en 2010, a été prise par le conseil d’administration de la Fédération égyptienne, selon l’agence de presse Mena. Le Comité olympique d’Egypte avaient lancé un boycott sportif contre l’Algérie en raison de supposées violences ayant entouré le match de barrage pour la phase finale du Mondial 2010 de football en Afrique du Sud. Par ailleurs, l’Egypte renoncera à l’organisation sur son territoire de compétitions sportives auxquelles participeront des sportifs algériens. C’est de cette manière peu civilisée et en contradiction avec le bon sens et la bienséance que les Egyptiens tentent de «régler leurs comptes» aux Algériens. C’est en prenant en otage le continent africain sur le plan sportif que l’Egypte essaye de faire pression. Pour quelles raisons ? Seuls les Egyptiens détiennent la réponse à cette question. Pour beaucoup d’observateurs internationaux, «ne pas honorer ses engagements envers des instances sportives continentales est une manière inélégante de fuir ses responsabilités ». En renonçant à abriter les compétitions sportives qu’ils se sont engagés à accueillir, les Egyptiens sont en train de perdre leur crédibilité et finiront par en subir les conséquences. Ces décisions du Caire sont l’une des conséquences directes de l’élimination de l’Egypte par l’Algérie du Mondial 2010 de football. Une élimination que les responsables égyptiens et une partie de l’establishment ont du mal à digérer. Qualifiés de «mauvais perdants», les Egyptiens sont en train de confirmer cette affirmation.