Le Midi Libre - Culture - "Les oubliés de l’histoire" et "Karantina" entrent en lice
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4e édition du festival international du film arabe d’oran
"Les oubliés de l’histoire" et "Karantina" entrent en lice
22 Décembre 2010

Les deux longs métrages les oubliés de l’histoire (Maroc) et Karantina (Irak), présentées samedi soir à la salle du cinéma Maghreb d’Oran, sont entrés en lice, dans le cadre de la 4e édition du Festival international du film arabe.
Le film Les oubliés de l’histoire du réalisateur marocain Hassan Ben Jelloun, qui se dispute un des prix du festival dont "l’Ahaggar d’or", raconte le désespoir des jeunes dans les pays du Sud et l’exploitation sexuelle des femmes à travers le monde. Trois marocaines "Yamna", "Amel" et "Nawel" décident de fuir leur pays pour réaliser leurs projets et trouver une vie meilleure en Europe. Ces rêves, auxquels elles s’accrochent, tournent au tragique pour devenir un cauchemar. Elles tombent aux mains d’un réseau de prostitution où elles sont prisonnières d’une maffia sans âme activant en Belgique, avant d’être soumises à la pire exploitation physique, selon un résumé de cette œuvre d’art, dont le scénario a été écrit par Loganzo Puccila, Mohamed Soudani et Kitery Dohort. Dans ce film inspiré de faits réels présentant la souffrance de femmes du Tiers- Monde, le réalisateur condamne l’esclavage sexuel des femmes perpétré par des organisations criminelles dont les réseaux s’étendent à travers le monde. Ce film, dans lequel participe une pléiade de comédiens dont Meriem Ajado, constitue l’une des six œuvres réalisées par Hassan Benjelloun, où il traite de faits sociaux. Il sera distribué prochainement en Algérie, a annoncé son réalisateur dans une conférence de presse en marge de sa projection en compétition à Oran. Le réalisateur Benjelloun a expliqué que le thème du film a nécessité l’emploi de scènes qui décrivent la prostitution tout en ajoutant qu’il tente dans cette oeuvre de présenter, au spectateur, un aspect du pardon, à travers la personnalité de Azzouz qui pardonne, à sa fiancée "Yamna", sa désaventure et libère par là les autres femmes qui sont tombées aussi dans les nasses de la "basse besogne". Pour sa part, l’actrice Amel Setta qui a incarné le rôle de "Nawel", a déclaré que "les jeunes ne doivent pas être fascines par des contrats de travail qui conduisent à des situations lamentables". Le film Karantina, réalisé par le metteur en scène irakien Oday Rachid Othmane relate l’histoire d’un tueur professionnel à Baghdad, vivant dans un immeuble abandonné à côté d’une famille émigrée qu’il tente de suivre ses chagrins. Cette œuvre dont le scénario est écrit par Said Salman El Mouri met en scène des meurtres commis par cet assassin, sans limites. A noter que le film Karantina d’une durée de 90 minutes est le deuxième long métrage de Oday Rachid Othmane où les rôles sont campés par un groupe d’artistes dont Hothman Asaad Abdelmadjid.


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