Les perspectives pour une bonne récolte cette année semblent se confirmer. En dépit de l’aléa climatique, il est attendu près de 40 millions de quintaux de blé selon le conseil interprofessionnel des céréales (CNIFE). L’objectif sera atteint grâce à des mesures prises dans le cadre de l’intensification de la production et l’aide aux agriculteurs.

Il est significatif que l’Algérie aille produire presque la moitié de ses besoins alimentaires. Selon un expert économiste Akli Moussouni « l’Algérie va produire la moitié de ces besoins qui sont estimés à 100 millions de quintaux paran.» Selon ce spécialiste, « produire la motié de ces besoins reste une performance jamais réalisée jusqu’à présent. » En effet, l’Algérie qui importe presque 7 millions de tonnes en blé tendre, principal segment par rapport au blé dur dont l’importation ne dépasse pas les 1,5 millions de tonnes, a décidé de réduire sa dépendance vis-à-vis du marché extérieur. Le seul moyen est d’arriver à mettre les bouchées doubles pour l’intensification de la production dans toutes les surfaces céréalières dont celles de l’Est du pays (Guelma, Tébessa, Constantine et Mila)

et le Nord-Ouest et les steppes. Cette politique commence à donner des résultats probants pour l’heure avec un emblavement de toutes les terres céréalières et leurs extensions. Dans ce cadre là, le but fixé de 30 à 35 quintaux à l’hectare semble à portée de main et même plus puisque à la faveur des bonnes précipitations qui ont été enregistrées, les producteurs sont dans l’optimisme de la bonne récolte. Il faut dire que depuis des années, l’Algérie ne pouvait guère dépasser les 10 à 15 quintaux à l’hectare, laissant ainsi le champ à une dépendance accrue envers les importations. Dans cet enjeu de taille de la production céréalière, l’expert note « l’importance de procéder à la rotation des cultures, l’utilisation des engrais adapté et la nécessité d’améliorer les sols. » Il faut savoir que selon une étude de l’INRA (institut de recherche en agronomie), il y a des tests concluants sur une semence résistante à la sécheresse et qui peut donner jusqu’à 80 quintaux à l’hectare.