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Edition du 10 Septembre 2023



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Situation socio-économique
Saïda Neghza a écrit une lettre au Président Tebboune
10 Septembre 2023

entreprises algériennes (CGEA), Saïda Neghza, a adressé une lettre au président de la République Abdelmadjid Tebboune concernant la situation socio-économique du pays. La lettre, datée du 5 septembre 2023, a été publiée jeudi sur la page Facebook du président de l’organisation patronale.

Selon Mme Neghza, la situation socioéconomique du pays "a conduit à une récession économique" et à "un environnement des affaires manquant de confiance" et à "une escalade des prix quasi généralisée." Le président de la CGEA a rapporté que "les hommes d’affaires se plaignent régulièrement de la répression et des pressions diverses de la part des différents représentants de l’état." "D’autres se sont plaints des amendes imposées par un comité de cinq ministres, sans même avoir accès à leurs dossiers, avec des amendes infligées à certains dépassant le montant de leur entreprise et qu’ils ne pourront pas payer", écrit-elle dans son communiqué. correspondance. Mme Neghza estime qu’ "il est préférable d’étudier chaque cas individuellement et, si nécessaire, de faire trancher le tribunal", et rappelle que "le droit à la défense est un droit garanti par la Constitution à tous les citoyens.

Lorsqu’un homme d’affaires est convoqué devant une commission dont est membre le Ministre de la Justice, il se retrouve désarmé et sans aucune protection, sinon vers quel saint devrait-il se tourner ?" "Pourquoi ne pas aborder ce problème d’une manière plus raisonnable, qui tienne compte du bien commun, préserve la structure industrielle et la main-d’oeuvre nationale, et choisit de rembourser les amendes nécessaires, obligés de lancer des projets d’investissement productifs dans leurs domaines d’activité respectifs tels que l’agriculture, l’industrie et les services ?», elle a demandé. "Il faut tenir compte des spécificités du pays, notamment la question de la convertibilité du dinar et celle des pièces carrées." Tout homme d’affaires qui fait du profit souhaite posséder des biens en Algérie et à l’étranger, comme c’est le cas de tous les hommes d’affaires du monde entier, mais la loi algérienne ne le permet pas",

écrit-elle. "Alors, comment pouvons-nous résoudre ce problème de manière raisonnable ? Est-ce en mettant en faillite les opérateurs concernés, en vendant ou en fermant leurs usines et en mettant au chômage des milliers de travailleurs ?" a demandé Mme Neghza, qui a rappelé avoir envoyé au président de la République "un recueil contenant des propositions pour résoudre le problème des cadres ayant investi à l’étranger ou possédant des actifs à l’étranger, qui ont exprimé leur volonté de normaliser la situation, selon des mesures raisonnables". bénéfique pour toutes les parties. "Actuellement, nous constatons des prix élevés et une rareté des produits en raison des restrictions d’ALGEX et d’autres autorisations exigées telles les autorisations techniques délivrées par le ministère de l’Agriculture et les attestations de régulation délivrées par le ministère de l’industrie et de l’industrie pharmaceutique, dont nous ne savons pas comment ils procèdent et selon quels critères elles sont délivrées", relève la présidente de la CGEA dans sa lettre, et d’ajouter :

"Je souhaite plus de transparence et à votre discrétion, la création d’une commission d’enquête chargée de déterminer comment sont délivrées les licences d’importation et les quotas, dont bénéficient certains et pas d’autres", suggère t-elle. Rappelant avoir "adressé plusieurs correspondances au ministère du Commerce et de la promotion des exportations, pour soulever les plaintes d’opérateurs économiques" et n’a pas constaté "un traitement réel et clair du problème des importations et des quotas", Mme Neghza cite à titre d’exemple, le cas des représentants des marques internationales qui ont exprimé leur volonté de produire localement en partenariat avec l’usine textile de Relizane, en présence des DG de ces marques et avec l’implication du ministère de l’Industrie, "mais aucun progrès n’a étéenregistré en matière de production, et nous constatons toujours l’absence de licences d’importation, ce qui met en grande difficulté les concernés." Selon elle, le même problème est vécu par les importateurs de légumes secs et de l’aliment de bétail. "Des bateaux sont empêchés d’entrer aux ports alors que pour certains les marchandises sont déjà payées. Des bateaux de marchandises sont bloqués en rade au moment où le marché national souffre de la pénurie de matières premières qui est quasi inexistante", relève-t-elle, et de s’interroger : Pourquoi ne pas débloquer ces bateaux ? À qui s’adressent ces mesures ? Qui paiera les frais ? Certes, les clients finaux, notamment les pauvres, sont épuisés par la hausse des prix des lentilles, des haricots, des oeufs, du poulet.

"Le monde entier connaît une sécheresse généralisée, annonçant une famine majeure, et en conséquence tous les pays se précipitent pour stocker et fournir des matières premières et des produits essentiels. Et il y a en nous une volonté de créer une pénurie pour laquelle nous paierons inévitablement le prix fort. prix. cher, en l’absence de mesures fortes pour remédier à la situation", a dénoncé le président de l’organisation patronale, soulignant que "les restrictions à l’importation ont également un impact négatif sur diverses usines et entreprises, en raison de la rareté" des matières premières et pièces de rechange, ce qui a un impact négatif sur la capacité de production. Dans le secteur agricole, Mme Neghza se souvient avoir soumis "plusieurs candidatures liées à de grands projets d’investissement dans l’agriculture au Sahara, et malgré toute la correspondance et les réunions avec le ministre de l’Agriculture, il n’y a eu aucune. Quelle parcelle de terrain est attribuée ?" Elle a également noté que "la plupart des chambres froides privées sont vides parce que les propriétaires ont peur d’aller enprison pour spéculation." "Comment vont-ils rembourser les dettes signées auprès des banques lorsqu’elles ne fonctionnent pas et comment le marché serat- il régulé dans ce cas ?

", a-t-elle demandé à nouveau et ajouté : "Nous verrons certainement les prix monter en flèche à la fin de la saison des récoltes, car les gens ne s’approvisionneront pas." Selon elle : "La même inquiétude est observée chez les opérateurs du secteur de l’industrie pharmaceutique, eux qui se sont mobilisés pendant la période du COVID-19 et qui se retrouvent à présent, en proie à la bureaucratie et aux différentes inspections, à la limite du harcèlement." "Monsieur le président de la République, vous avez donné des instructions pour accorder des licences d’exploitation temporaires aux usines, en attendant la régularisation de leurs situations", écrit-elle, et de regretter


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