Pour contrer le phénomène de la devise parallèle, les députés de l’Assemblée ont exigé l’application stricte des lois en faveur de la création des bureaux d change.

Dans le cadre d’un débat portant sur la réforme du système financier actuel, les élus de l’Assemblée nationale ont exigé des pouvoirs publics la mise en place des bureaux de change conformément aux récentes dispositions de la loi sur la monnaie et le crédit. à cet effet, ils ont plaidé pour que ces bureaux de change soient autorisés dans le cadre de la nouvelle réglementation qui renforce les prérogatives de la commission bancaire dans les prestations et transactions monétaires en devises. Dans ce sens, les élus ont évoqué « la possibilité des particuliers à ouvrir des bureaux de change » dans le respect des procédures de fonctionnement de ces mécanismes. Il faut dire que du point de vue des lois, c’est tout un arsenal qui est entrain de faire adapter « le renforcement et la transparence du système bancaire » afin de relancer une activité saine en termes de transactions en devise. En parallèle, les députés ont demandé la fermeture du marché noir de la devise sis au Square d’Alger, le plus éminent parmi les places financières du pays où se réalisent les transactions illicites en devises. Cependant, ce marché qui fait son diktat sur les échanges en monnaie forte, est en grande partie responsable de la récente flambée des cours de devises. Actuellement, les 100 Euros s’échangent à 22.350 DA et le dollar n’est pas en reste puisque pour 100 dollars, il y a un échange de 20.600 DA. Le cours officiel est, quant à lui, plus stable avec 1 Euro coûte 148, 35 DA et 1 dollar vaut 135,08 DA. Cette montée en puissance de la devise étrangère sur le marché noir s’explique par une « forte demande des citoyens pour des raisons de voyages ou de transactions commerciales.» Les raisons de la flambée Selon des économistes, il existe d’autres raisons à cette flambée continuelle de la devise écoulée sur le marché parallèle. Le retour de l’importation des véhicules de moins de 3 ans, les saisons de pèlerinage et des voyages à l’étranger alimentent pour leur part, un circuit bien huilé. Mais pas que cela, les habitués de ces transactions ne sont pas exempts de « fraude et surfacturation qui font le quotidien des « barons de l’informel.» Il n’y a pas de secret qui font que ces marchés « dissimulés