La majorité des syndicats de l’éducation ont salué la décision du président de la République sur l’introduction de l’anglais au primaire. Ils soulignent néanmoins qu’il faudra avoir les moyens pédagogiques nécessaires pour une telle initiative.

Le syndicat autonome des enseignants du primaire, Mohamed Hmidat, a souligné dans son site que "l’introduction du primaire était avant tout une revendication des parents d’élève" avant d’ajouter que "cette langue qui sera enseignée au primaire permettra d’établi une base sur laquelle les étudiants n’auront aucune difficulté à la maîtriser pour leurs études en langue anglaise". De son côté, le snte (syndicat national des travailleurs de l’éducation) a salué cette décision estimant dans un communiqué que "l’opération devra être bien menée sur le plan pédagogique pour ne pas subir des entraves à son application". C’est le même constat qui a prévalu pour le satef (syndicat algérien des travailleurs de l’éducation et de la formation) qui par son président Boualem Amoura a indiqué dans une déclaration médiatique que "l’anglais au primaire a été exigée depuis longtemps. Maintenant, il faut absolument que les programmes pédagogiques et les manuels scolaires soient adaptés à cette nouvelle langue". Pour les écoliers qui

uront dès cette rentrée scolaire, à faire leurs premiers pas dans la langue de shakespeare "il y a une préparation psychologique avec des enseignants qui doivent être disponibles". Pour ce syndicat "il faudra compter sur le recrutement massif et non pas se contenter d’embaucher les retraités". Allusion au fait que l’enseignement de l’anglais accuse actuellement un déficit en matière de postes pédagogiques à pourvoir. C’est l’avis également de Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste qui met en avant "la préparation à des moyens pédagogiques avec des objectifs tracés en matière de formation". Le syndicat estime que "les spécialistes de la question doivent se consulter et étudier dés maintenant les expériences des pays avancés en la matière". et surtout ne pas se précipiter ajoute le syndicat qui souligne "la nécessité d’avoir des manuels scolaires adaptés à la scolarité des enfants avec la généralisation des tablettes dans toutes les écoles".