Nombreux sont les indices qui laissent clairement penser que la situation économique connait déjà une certaine dynamique positive.
Il est vrai que la situation mondiale, marquée notamment par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, y est pour beaucoup dans ce registre puisque les prix des hydrocarbures (pétrole et gaz) sont en train de connaître une importante flambée sur les marchés internationaux. Une hausse qui constitue certainement une bouffée d’oxygène inespérée pour l’économie nationale tant le pays avait besoin de renflouer ses caisses en vue de corriger les multiples dysfonctionnements et les effets négatifs de la crise, à l’exemple de la problématique du déficit du budget. Mais au-delà de certains indicateurs macroéconomiques qui sont pour beaucoup dans cette dynamique, qui n’en est peut-être qu’à ses débuts, il y a d’autres motifs de satisfaction.
La levée des blocages bureaucratiques donne apparemment d’ores et déjà des résultats très probants. Le gouvernement, qui a décidé enfin de prendre à bras-le-corps l’épineuse question des lourdeurs bureaucratiques qui entravent et pénalisent lourdement la machine économique et, partant, pèsent négativement sur la croissance, semble avoir vu juste comme l’attestent des données parci et par-là. Les lourdeurs bureaucratiques ont fait d’incommensurables dégâts. Ces derniers jours les exportations, émanant de cinq wilayas de l’ouest du pays, ont enregistré un grand bond. Par ailleurs des dizaines de milliers d’emplois ont été créés ces derniers temps parce que des blocages administratifs et bureaucratiques ont été levés sur de nombreux projets qui étaient dans les tiroirs de la machine bureaucratique. ainsi la valeur des produits exportés des wilayas d’Oran, Mostaganem, Sidi Bel-abbès, Tlemcen et aïn-Témouchent a augmenté au cours du premier trimestre de l’année en cours, selon le directeur régional du commerce et de la promotion des exportations à Oran, comme cela a été rapporté par la Radio nationale. Selon ce responsable cette augmentation est due aux facilités accordées par le gouvernement en faveur des producteurs et des exportateurs et aux diverses incitations qui leur permettre d’accéder aux marchés internationaux, en plus des facilités que l’État a mises à la disposition des exportateurs au niveau des passages frontaliers.
Il a donc fallu mettre fin à quelques tracas administratifs pour enregistrer ces résultats positifs. Cela a été aussi le cas pour la levée des entraves devant les investisseurs. Tout récemment le président de la République, abdelmadjid Tebboune, a déclaré que pas moins de 33.000 postes d’emploi ont été créés. Cette levée du gel des projets pour des motifs purement bureaucratiques aura donc permis la création de plus de 33.000 postes d’emploi et les prévisions pour la fin de l’année tablent sur la création de plus de 50.000 emplois. C’est dire combien la bureaucratie pénalise lourdement l’économie nationale et combien il est urgent de poursuivre dans ce sens pour relancer la croissance économique.