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Edition du 2 Juin 2021



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Campagne électroale
Les "boycotteurs" fustigés
2 Juin 2021

Depuis le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 12 juin, les partis ayant décidé de boycotter le scrutin ou ceux ayant tout simplement opté pour la non-participation sont régulièrement critiqués par les partis, et les indépendants concernés par le scrutin.

En effet l’ombre des "boycotteurs" n’a cessé de planer sur cette campagne électorale, entamée le jeudi 20 mai et qui prendra fin le mardi 8 juin, soit 3 jours avant la date du scrutin. Cette question figure en bonne place dans les discours des parties qui participent à ce rendez-vous électoral. En somme c’est devenu presque un thème de la campagne électorale évoqué au même titre que d’autres questions. Selon certains observateurs c’est même un théme "incontournable" pour certains. A l’évidence, cet intérêt pour ces partis politiques qui ont préféré rester à l’écart de la course électorale s’explique par plusieurs raisons. Des raisons qui transparaissent d’ailleurs fortement dans les discours électoraux développés par les uns et les autres.

En somme il y a plusieurs catégories dont le point commun reste, toutefois, la critique
vis-à-vis de l’option du boycott prôné par quelques formations politiques. Ainsi il y a une catégorie qui n’hésite pas à fustiger avec véhémence la démarche des "boycotteurs" et certains vont encore plus loin en leur reprochant, ainsi, d’avoir une attitude qui est loin de refléter un quelconque lien avec le nationalisme et le patriotisme. Autant dire qu’il leur est presque reproché d’avoir, par cette démarche, trahi la patrie qui traverse une période par trop difficile qui aurait nécessité la participation de tous au rendez-vous électoral en vue de souder davantage la nation algérienne. Au sein de cette catégorie l’on retrouve notamment les anciens satellites du régime déchu de Bouteflika qui veulent ainsi se refaire une virginité en croyant qu’avec ce type de discours ils vont se rapprocher des tenants du nouveau régime. Le "Hirak", assimilé à ces partis boycotteurs est par voie d conséquence diabolisé à outrance. D’autres partis, classés dans la deuxième catégorie, se montrent, eux, prudents dans leurs préférant développer des arguments politiques pour désavouer la démarche de boycott du scrutin du 12 juin prochain.

C’est le cas de certains partis ayant une certaine assise et qui ne sont pas connus pour avoir trempé dans les magouilles de l’ancien régime. Pour ces partis la participation aux élections aurait conforté davantage la transparence du scrutin et barrer la route à toute tentative de fraude électorale. "Le boycott risque de conforter l’autocratie au lieu de favoriser la démocratie" dira, ainsi, Abdallah Djaballah, président du FJD, lors d’un de ses meetings. Abderazak Makri, le président du MSP, abonde presque dans le même sens en estimant que les "nationalistes algériens participaient aux élections du temps de la France coloniale tout en sachant pertinemment que la fraude sera de mise". Rappelons que le FFS, le PT, le RCD et d’autres partis politiques font partie es "boycotte rs".

Par : KAMAL HAMED

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