Les tracas de Volkswagen sont loin d’être terminés. Et les agences de presse relayées par la presse économique ne se privent pas de relater régulièrement ses mésaventures.

En Italie, le groupe a en effet été condamné à payer une amende de 5 millions d’euros et, en Allemagne, la Bavière se dit prête à attaquer en justice le géant industriel de Basse-Saxe. En Corée du Sud, Volkswagen a vu 80 de ses modèles suspendus au point de devoir faire des excuses officielles devant le Procureur.

Ces actions en cours ou à venir sont bien sûr les conséquences de l’affaire du logiciel illégal chargé de détecter l’amorce du cycle normalisé de tests d’homologation et de diminuer temporairement les émissions polluantes des moteurs Diesel.

En Italie, l’AGCM (l’autorité italienne de la concurrence) vient d’infliger une amende de 5 millions d’euros au groupe Volkswagen au motif que le consommateur avait été trompé sur les qualités de la chose vendue ; à savoir : la consommation et le taux de pollution des véhicules Diesel. Il est bien sûr inutile de préciser que le groupe a directement décidé de contester cette amende devant un tribunal administratif italien.

En Allemagne, la Bavière envisagerait de demander des dommages et intérêts à Volkswagen au motif que ses dirigeants n’ont pas informés à temps leurs actionnaires. Cette région détient en effet 58.000 actions du groupe Volkswagen et estime que son fonds de pension aurait subi un préjudice de 700.000 euros du fait d’un manquement aux obligations légales de publication. Pour le même motif, les régions de Hesse et du Bade-Wurtemberg pourraient engager, elles aussi, des poursuites.

Le Land de Hesse, par exemple, estime avoir essuyé des pertes s’élevant à 3,9 millions d’euros. Volkswagen rappelle que sa priorité est de trouver des solutions. Le client doit pouvoir continuer à rouler avec sa voiture. En Europe, la mise à jour "ne change rien". Ainsi, il n’y a pas eu de souci sur