L’écriture de l’Histoire de la glorieuse révolution de novembre doit être par des historiens et des chercheurs intègres capables de faire taire les voix tendancieuses qui se sont élevées dernièrement portant atteinte à des symboles de la guerre de Libération nationale.

Cette opération se fera à travers des rencontres regroupant tous les moudjahidine, les veuves de chouhada, les chercheurs en histoire pour enregistrer les témoignages vivants et leur archivation, a souligné Tayeb Zitouni, ministre des Anciens moudjahidine, qui a ajouté que l’Algérie dispose d’archives à la hauteur de la Révolution algérienne, déclarant, "nous devons préserver ce patrimoine historique et le transmettre en toute fidélité aux générations montantes qui devront être fières de l’héroisme de leurs ancêtres".

Commentant les déclarations ayant porté dernièrement atteinte à des symboles de la guerre de Libération nationale, le ministre a appelé à répondre à cette offense par l’écriture de l’Histoire avec la contribution de tous les moudjahidine et leurs témoignages sur les hauts faits de la glorieuse guerre, ajoutant "si nous n’écrivons pas notre histoire aujourd’hui, l’Etat colonial l’écrira déformée".