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Edition du 27 Mai 2013



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Affaire MCA, rejet des recours de ghrib, menad, chaouchi et babouche
Les explications de Kerbadj
25 Mai 2013

Le président de la Ligue du football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a annoncé jeudi que la commission d’appel de la Fédération algérienne de football (FAF) a rejeté les recours introduits par le dirigeant du MC Alger, Omar Ghrib, l’entraîneur Djamel Menad et les joueurs Faouzi Chaouchi et Réda Babouche.

Ghrib, ex-coordinateur de la section football du Doyen, a écopé d‘une interdiction à vie de toute activité footballistique, Menad et Chaouchi ont été suspendus pour deux années (une avec sursis pour le premier), alors que Babouche s‘en est sorti avec un an de suspension. Ces sanctions prises par la commission de discipline de la LFP font suite au boycott par le MCA de la cérémonie de remise des médailles, lors de la finale de la coupe d‘Algérie perdue face à l‘USM Alger (1-0), le 1er mai au stade du 5-juillet.

"Les recours formulés par les quatre personnes en question ont été acceptées dans la forme et rejetées dans le fond", a informé le responsable de l‘instance dirigeante des deux Ligues 1 et 2, également membre du bureau fédéral. Kerbadj a précisé, en outre, que Ghrib, Menad, Chaouchi et Babouche peuvent solliciter le tribunal arbitral sportif (TAS) pour réouverture du dossier, maintenant qu‘ils sont déboutés par la commission d‘appel de la Faf.

Le président de la LFP a réitéré sa position, à ce propos, en condamnant fermement l‘attitude des Mouloudéens, précisant que "les cassettes visionnées montrent bel et bien que Ghrib, Menad, Chaouchi et Babouche ont commis des dépassements regrettables envers des officiels de la finale". Pour rappel, et outre ces sanctions, Ghrib a été démis de ses fonctions par Sonatrach, propriétaire du club depuis janvier passé, alors que les contrats de l‘entraîneur et les deux autres joueurs ont été résiliés.

"Le forfait du MC Alger n‘est pas un cas de force majeure"

Le forfait du MC Alger face à l‘USM El Harrach mardi dernier pour le compte de la 30e et dernière journée du championnat de Ligue1 algérienne de football n‘est "pas un cas de force majeure", a estimé jeudi le président de la Ligue du football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. "Le MCA ne s‘est pas déplacé au stade d‘El Harrach.

Cette absence n‘est pas due à un empêchement majeur, et le forfait ne peut pas être considéré comme cas de force majeur", a déclaré Kerbadj lors du forum du quotidien El Moudjahid. Le Mouloudia d‘Alger a été empêché par ses supporters de quitter son lieu de mise au vert (hôtel Sheraton) pour se diriger au stade d‘El Harrach, afin de dénoncer la délocalisation de la rencontre du stade 5-Juillet à celui du 1er-Novembre à El Harrach, alors qu‘avant le coup d‘envoi de cet exercice, il a été convenu que tous les derbies de la capitale se jouent au stade olympique.

"Lorsque le principe de la programmation des derbies au stade du 5-Juillet commençait à être violé à la fin de la phase aller, les dirigeants du MCA avaient eux mêmes donné leur accord pour affronter l‘USMH dans son stade lors du match retour entre les deux équipes, je ne vois pas donc pourquoi ils protestent aujourd‘hui à propos du déroulement de cette rencontre à El Harrach", a expliqué l‘orateur. "Et puis, tout a été mis en place pour que la rencontre se déroule dans de bonnes conditions.

Ce n‘est pas la première fois aussi que ce stade abrite de grands matches sans qu‘il n‘ y ait le moindre problème. Les Mouloudéens n‘avaient donc aucune excuse pour déclarer forfait", a-t-il poursuivi. Troisième au classement avant cette rencontre, le Doyen, qui disputait la deuxième place qualificative à la Ligue des champions d‘Afrique avec l‘USMH, risque de terminer à la cinquième position cet exercice. "Le code disciplinaire est clair dans ce registre :

tout club qui déclare forfait encourt la perte du match, la défalcation de trois points, une amende financière d‘un million de dinars, tout en étant privé de son indemnité relative aux droit de télévision", a encore précisé Kerbadj, qui a fait savoir au passage que cette affaire sera traitée lundi prochain par la commission de discipline de la LFP.

"Les derbies ne se joueront plus au stade du 5-Juillet sauf accord entre clubs"

Les matches derbys des clubs de la capitale de la Ligue 1 algérienne de football n‘auront pas lieu au stade 5-Juillet la saison prochaine si cette enceinte sera utilisée comme lieu de domiciliation par l‘une des formations en question, a indiqué jeudi Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue du football professionnel (LFP).

"Lors du prochain bureau fédéral prévu en juin, une résolution sera adoptée portant sur l‘annulation du principe de la domiciliation des derbys de la capitale au stade du 5-juillet s‘il s‘avère qu‘un des clubs concernés choisit cette enceinte comme lieu de domiciliation au cours de la saison prochaine", a déclaré Kerbadj lors du forum du journal El Moudjahid.

"Ce n‘est que dans le cas où deux clubs s‘engagent par écrit à jouer leurs matches aller-retour dans ce stade que l‘on déroge à cette règle", a-t-il ajouté. La LFP avait décidé durant l‘intersaison de domicilier les matches derbys au stade 5-Juillet, lieu de domiciliation du MC Alger, ce qui a suscité des réserves de la part de certaines formations, notamment l‘USM El Harrach, qui a insisté pour recevoir le MCA dans son stade au 1er novembre d‘El Mohamadia, mardi passé comptant pour la 30e et dernière journée du championnat, poussant son adversaire à déclarer forfait.

Par ailleurs, Kerbadj a fait savoir que les dirigeants harrachis sont tenus de réserver une tribune spéciale pour les visiteurs, en vue de l‘exercice prochain, "faute de quoi leur stade ne sera pas homologué". Il a reconnu, en outre, que les clubs algériens souffrent énormément en matière d‘infrastructures, et qu‘ils se trouvent souvent à la merci des autorités locales propriétaires des stades où sont domiciliés ces clubs.

Ces autorités refusent souvent de faire les efforts nécessaires pour que les enceintes en question répondent aux normes. "Le problème devient encore sérieux quand on sait que deux des trois clubs qui ont accédé en Ligue 1, à savoir le RC Arbaâ et le CRB Aïn Fekroun, ne reçoivent pas dans leurs stades respectifs, car n‘étant pas homologués", a regretté Kerbadj.

"Les mesures d‘accompagnement de l‘Etat tardent toujours à être appliquées"

Le président de la Ligue du football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a déploré jeudi le retard accusé dans l‘application des mesures d‘accompagnement du professionnalisme en Algérie décidées par l‘Etat dans le cadre de la loi de finances de 2010."

Il est regrettable qu‘après trois années du lancement du professionnalisme, les mesures décidées par l‘Etat dans le cadre de la loi de finances 2010 n‘ont pas encore été appliquées dans leur majorité", a déclaré le président de la LFP lors du forum du journal El Moudjahid.

La Fédération algérienne de football (FAF) avait décidé d‘instaurer le professionnalisme dans le football national lors de l‘été 2010, un statut adopté par 32 clubs, entraînant la création de deux championnats professionnels (Ligues 1 et 2). Les pouvoirs publics avaient décidé alors d‘accompagner les clubs concernés pour les aider dans la réussite de l‘expérience pendant au moins 5 ans, et c‘est dans ce cadre là que la loi de finances de 2010 avait prévu certaines mesures au profit de ces formations.

"Il a été décidé entre autres, l‘octroi d‘assiettes de terrain aux 32 clubs passés au mode professionnel, servant à abriter leurs centres de formation respectifs, et dont la construction devra être prise en charge à hauteur de 80% par l‘Etat, l‘octroi de la somme de 100 millions de dinars pour chaque club, ainsi que la couverture des dépenses de ces clubs dans certains volets comme le transport et les salaires des entraîneurs des jeunes catégories, or jusque là, pratiquement rien n‘a été fait", a regretté Kerbadj.

Cependant, le président de la LFP a reconnu que le professionnalisme en Algérie ne devait pas commencer avec 32 clubs comme c‘est le cas actuellement, ce qui a donné lieu à cette situation des plus délicates que vit le projet depuis son lancement. "Certains clubs ont même regretté d‘avoir opté pour ce mode de gestion, car ils se sont retrouvés perdants sur toute la ligne, en ce sens que la loi ne permet pas aux sociétés sportives par actions (SSPA) de bénéficier de subventions étatiques", a expliqué Kerbadj.

Il a, en outre, encouragé les clubs, notamment ceux de la Ligue 2, qui s‘estiment incapables de rester dans le professionnalisme à redevenir amateur, sans craindre pour leurs places respectives dans ce palier de la compétition. "J‘ai bien apprécié la position de l‘USMM Hadjout, le nouveau promu en Ligue 2, qui a clairement signifié son désir de garder son statut de club amateur", a affirmé le premier responsable de l‘instance dirigeante des championnats de Ligue 1 et 2.


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