L’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci), une agence spécialisée des Nations unies, a examiné mercredi à Montréal capitale de la province du Quebec, les moyens de parvenir à une sécurité aérienne durable et plus efficace.
Lors d’une conférence, qui a réuni plus de 700 ministres et hauts fonctionnaires, représentant 135 pays et 27 organisations internationales, les participants ont tenté de parvenir à un consensus sur de nouvelles mesures de sécurité concertées concernant les aéroports, les compagnies aériennes et les passagers. Roberto Kobeh Gonzalez, président du conseil de l’Oaci, a déclaré dans son discours d’ouverture que face à l’évolution des menaces terroristes, l’industrie aéronautique devait sans cesse renforcer ses stratégies de prévention, et intensifier
la collaboration en son sein, afin que l’aviation demeure un moyen sûr, rapide et abordable de transport des personnes et des biens.
Parmi les sujets traités, il y a lieu de citer, les menaces internes(personnel des aéroports ou le personnel de bord), l’évolution du processus d’audit de l’Oaci sur la sécurité aérienne, l’aide aux Etats membres présentant des lacunes en matière de sécurité, et l’amélioration de la sécurité des passeports.
L’Oaci, dont le siège est à Montréal, a été créée en 1944 pour promouvoir un développement sûr et ordonné de l’aviation civile internationale dans le monde. Elle établit les normes et les règles nécessaires à la sécurité, à l’efficacité et à la stabilité de l’aviation civile, ainsi qu’à la protection de l’environnement