Le ministre des Affaires religieuses et Waqafs, Bouabdellah Ghlamallah, a souligné vendredi à Oran, que l’Algérie " présente le meilleur modèle’’ en matière de compréhension de l’enseignement du fiqh et de cohésion entre les rites.
Dans une déclaration à l’APS, en marge des travaux de la 20e Conférence internationale du fiqh musulman, le ministre a estimé qu’il ’’existe une compréhension entre les trois rites existant en Algérie (malikite, ibadite et hanafi) au point où s’est établie une forme de coopération et d’entraide entre eux’’, a-t-il indiqué.
Boubadallah Ghlamallah a exclu tout conflit ou différend entre ces trois rites, contrairement à ce qui se passe actuellement dans certains pays musulmans. ’’Ces différends ont une dimension autre que religieuse et obéissent à d’autres considérations", a-t-il indiqué. Le ministre a souhaité que les travaux de cette 20e Conférence internationale, qui se tient au Centre des conventions d’Oran jusqu’au 18 du mois en cours, soit couronnée de recommandations en phase avec les sujets et les préoccupations qui interpellent la ’’Ouma’’. Cette 20e édition, qui se tient pour la première fois en Algérie et en Afrique, abordera plusieurs sujets importants tels que les dettes, les banques, la justice, les dons d’organes, la génétique et d’autres thèmes, qui intéressent les Musulmans, a encore rappelé le ministre.