Harrag malgré lui (émigré clandestin malgré lui) est le titre du premier roman électronique en langue arabe de l’auteur algérien Ali Hassaine dans lequel il aborde le phénomène de l’émigration clandestine (harga).
Dans son ouvrage publié récemment sur le site électronique de La ligue des écrivains de Damas, dont le siège se trouve à Londres rapporte l’APS, l’auteur narre l’histoire de Ali, un jeune universitaire issu d’une ville côtière de l’Est algérien en proie au désarroi, à l’instar de la majorité des jeunes Algériens, en raison de sa situation sociale "difficile".
Son ami Omar, un pêcheur qui s’adonne à la consommation de drogue, est le seul à parvenir à le distraire de ses ennuis et questionnements grâce à son humour et à ses anectodes amusantes.
Mais, ce qui devait arriver arriva, le jour où Ali, désorienté, mal dans sa peau finit par se laisser coinvaincre par son ami Omar qui s’adonne lui-même à la consommation de haschich. Il se décide à en prendre pour la 1re fois afin de tenter d’oublier son mal-être. Après s’être enivrés les deux amis s’endorment dans leur barque et se retrouvent au large en pleine mer, harragua à leur corps défendant...
Omar succombera aux tirs d’un groupe de marins italiens qui les prendra pour des harragas pendant que Ali, désespéré, sera arrêté par les gardes-côtes italiens. Après avoir passé plusieurs mois en prison, Ali est enfin libéré, mais à son retoursa vie, déjà pas très rose, se etransformera en véritable cauchemar : il a la douleur d’apprendre la disparition de sa mère et la paralysie subite de son père.
A travers ce roman, consulté jusqu’à présent par près de sept cents lecteurs, le jeune auteur algérien qui s’est basé sur le dialogue en utilisant des phrases simples accessibles à tous, a essayé de présenter sa propre vision du phénomène de l’émigration clandestine etsurtout de mettre l’accent sur ses principales causes.