8e Babel Med Music est un festival qui se déroule durant trois jours (depuis déjà le 29 mars jusqu’à aujour’dui) à Marseille. Ainsi, la world music revient pour la huitième année au Dock des Suds. Entre marché et festival grand public, la 8e édition de Babel Med Music investit le Dock des Suds pour fêter les musiques du monde. L’Algérie participe pour la seconde fois par le biais de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) pour y présenter la nouvelle scène musicale algérienne.

La musique algérienne actuelle renferme un potentiel énorme caractérisé, notamment, par l’apparition de groupes et d’artistes issus des nouvelles générations et développant des genres modernes qui s’appuient sur le patrimoine musical ancien.
Rap, jazz, raï, blues, rock, etc. déclinés par de jeunes talents algériens et se réclamant de sources anciennes, le tout donnant des créations contemporaines souvent étonnantes. Dans ses missions de promotion de la culture et des arts algériens dans le monde, l’AARC met en place progressivement une stratégie d’approche des centres de diffusion internationale de la musique. L’Agence a ainsi soutenu la participation de jeunes groupes à des rencontres internationales à caractère musical ou culturel. Elle multiplie également sa présence dans de grands rendez-vous comme Babel Med Music qui se déroule chaque année à Marseille et s’impose comme une référence en Méditerranée avec une influence grandissante sur d’autres régions du monde. Babel Music se présente comme un grand rassemblement de trois jours avec des rencontres, concerts, conférences, débats, projections, etc. Des dizaines de milliers de spectateurs assistent à ses spectacles. C’est un Salon qui accueille des centaines de stands et environ 2.500 professionnels du monde de la musique venus du monde entier.
Plusieurs prix y sont décernés avec des aides et des soutiens à la création musicale. Cette année, une vingtaine de conférences sont organisées. Parmi elles, une table ronde sur la place et le rôle de la musique pendant et au lendemain des printemps arabes, élaborée à partir du documentaire «Tunisia, clash huria», de Hind Meddeb. A noter, également, un débat concernant les impacts des festivals sur l’environnement.
La bibliothèque départementale Gaston-Defferre propose une sélection de films et de documentaires sur les musiques du monde. Le comité de programmation pour la sélection officielle a reçu plus de 950 candidatures, envoyées de 67 pays des cinq continents. A travers 30 concerts, la programmation fait entendre des musiciens détenteurs de traditions les plus conservées, comme celles du Tadjikistan, de Turquie ou d’Iran, avec des musiciens des scènes actuelles de Nouvelle-Zélande, ou du jazz bosniaque.
Cinq prix sont remis lors de la cérémonie d’ouverture. Cette année, des artistes de Tadjikistan, d’Espagne ou de Tunisie sont mis à l’honneur. C’est aussi un marché de la musique qui attire des programmateurs de radio et de télévision, De compagnies de disques, des organisateurs de festivals, de spectacles et de tournées…
C’est la deuxième fois que l’AARC y participe pour y présenter la nouvelle scène musicale algérienne à destination des promoteurs étrangers ainsi que l’offre festivalière de l’Algérie (plus d’une douzaine de festivals) en direction des tourneurs et autres brookers internationaux. A travers son stand et la documentation qui sera distribuée sur place, l’Agence propose des partenariats à même de renforcer la visibilité de la musique algérienne actuelle. L’an dernier, une participation similaire a eu lieu au Medimex de Bari (Italie), autre rendez-vous de la musique méditerranéenne.