La ville d’el Bahia accueillera pour la deuxième fois la IIème biennale d’Art Contemporain qui se déroulera du 29 au 31 mars prochain. Cette initiative émane de l’association « Civi.œil » qui œuvre pour que la promotion de cet art encore méconnu autant des autorités que du grand public.

Pour cette nouvelle édition plusieurs pays participeront à cet événement majeur. Ainsi Il y aura la présence d’une vingtaine de pays, à savoir Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Palestine, Syrie, Liban, Grèce, Italie, France, Espagne, Portugal, Turquie, Emirats-arabes-unis, États-Unis, Arabie saoudite, Yémen…
Les organisateurs, à leur tête le président de l’association, inspecteur de l’éducation des arts plastiques, coordinateur de l’union des arts culturels de la ville d’Oran et commissaire general de la Biennale méditerranéenne d’art contemporain d’Oran, Ali Chaouch Tewfik, annonce que les points forts de cette biennale résident dans la vente aux enchères des œuvres au profit des enfants malades en collaboration avec l’association d’aide aux enfants cancéreux.
Il y aura également à l’occasion de cette manifestation culturelle des résidences, expositions, conférences, performances, installations, ateliers, spectacles et forum. La première édition de la biennale avait déjà donnée un coup d’éclat à cette ville avec une exposition unique en son genre, présentant les œuvres d’artistes contemporains internationaux.
C’est une démarche culturelle et citoyenne car fédérée par l’échange humain et le partage.
La biennale rend également compte du travail des artistes locaux qui souvent manquent d’espaces et de structures pour montrer leurs œuvres. En gardant sa vocation originale, l’association « Civ-œil », qui organise la biennale, a pour objectif de rendre accessible l’art contemporain au grand public. Oran est une ville en pleine évolution, où le paysage urbain, en pleine transformation, est avant tout un lieu de mémoire, de croisement et de construction de la culture et de l’identité de chacun.
Richesses historiques et diversité caractérisent cette ville, véritable carrefour de civilisations, une ville qui prend enfin conscience d’un patrimoine culturel et architectural insolite et dense.
Le but de la biennale est la mondialisation de l’art et le respect de la diversité plutôt que l’uniformité.