Dans le cadre de l’événement international « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 », le département patrimoine immatériel et chorégraphie organise, durant trois jours du 27 au 29 mars, la projection en avant- première nationale de trois films-documentaires à la maison de la culture Abdelkader- Alloula de Tlemcen. Trois films-documentaires seront projeté en avant-première, produites par le département patrimoine immatériel et vhorégraphie. A savoir, le film documentaire L’appel de l’Imzad de Madjid Sellamna, les danses populaires dans la Saoura de Larbi Lakhal et le documentaire Izelwan d’Abdelwahab Saifi. En effet, la première projection sera présenté par la projection d’un film documentaire L’appel de l’Imzad de Madjid Sellamna un film produit par le ministère de la Culture. Le synopsis du film nous ramène à l’origine de cet instrument musical du Sahara. Un voyage à l’extrême sud-est de l’Algérie, et à 2.400 km de la capitale où se trouvent les deux régions de l’Ahaggar et du Tassili. Les habitants de ces régions, qui sont les déscendants des différentes populations qui ont habité ces contrées depuis la nuit des temps, ont su sauvegarder et protéger un véritable héritage patrimonial mondial. Les chants et danses du Hoggar et du Tassili, sont l’aboutissement des expériences culturelles accumulées à travers les âges. L’un des exemples les plus caractéristiques de ce patrimoine culturel immatériel et chorégraphique est sans doute la musique de l’Imzad. Un chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, qui connait aujourd’hui un processus de déperdition. Quant à la deuxième journée de ces projections, prévoit la projection du film-documentaire
« Les danses populaires dans la Saoura » de Larbi Lakhal. Ces projections sont une occasion pour découvrir le patrimoine immatériel et chorégraphie de l’Algérie. De ce fait, la troisième journée verra la projection d’un film-documentaire intitulé Izelwane d’Abdelwahab Saifi. Ce film met en avant le patrimoine oral de « Izelwane » qui est une liturgie des ksours du M’zab. L’Izelwane est un prélude élégiaque, Un océan de mots, des traditions orales.
Elle scande des cantilènes chamelières, la rythmique des litanies incantatoires. Une libre expression ancestrale. L’Izelwane est un océan poétique où, à chaque vague, effleure la beauté, le tragique, la fête, la victoire des survivants et les Ibadites… »