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Edition du 8 Mars 2012



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ORAN, Lutte contre la violence conjugale
325 femmes en difficulté prises en charge en 2011
8 Mars 2012

En 2011, 325 femmes en difficulté ont été prises en charge au niveau des différentes cellules d’écoute relevant de la Direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya d’Oran.

Les personnes concernées et leurs enfants bénéficient d’une assistance psychologique et juridique prodiguée par des professionnels en la matière, a précisé à l’APS Mme Nassima Tabet, responsable du service "Solidarité Familles /Mouvement associatif" de la DAS, ajoutant qu’à l’exception d’une seule d’entre elles, les victimes de violence conjugale reçues en 2011 ont refusé de porter plainte, la plupart préférant opter pour d’autres formes d’aide comme l’accès à un emploi via les dispositifs mis en œuvre par l’Etat.
Exercer un travail rémunéré permet aux femmes en détresse de "gagner une indépendance financière qu’elles considèrent comme la meilleure voie vers la solution à leur problème", a expliqué Mme Tabet.
Selon les cas traités, d’autres modes de règlement sont également proposés par les services spécialisés de la DAS, a ajouté la même responsable à l’APS en citant pour exemple la thérapie familiale avec la participation du conjoint ou du frère de l’intéressée.
La Direction de l’action sociale met à la disposition des personnes concernées le Bureau "SOS familles" en son siège, le Service d’observation en milieu ouvert (SOEMO), à haï Ibn Sina (ex-Victor Hugo), le SAMU social à haï Mahieddine (ex-Eckmühl) et ses antennes opérationnelles au niveau de toutes les communes (filet social).
C’est dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme que la journée d’étude a été initiée par l’association d’Aide aux victimes femmes et enfants (AVIFE du réseau Wassila d’Alger).
Cette manifestation a été organisée en partenariat avec la DAS d’Oran et plusieurs acteurs concernés par la prise en charge des femmes en détresse, à l’image de l’association "Femmes algériennes revendiquant leurs droits" (FARD), de l’"Association féminine pour l’épanouissement de la personne et l’exercice de la citoyenneté" (AFEPEC) et "Femmes algériennes médecins" (FAM). Les participants ont, selon l’APS, insisté, en substance, sur la nécessité de conjuguer leurs efforts afin d’assurer une bonne efficience aux méthodes de travail et d’accompagnement des femmes en difficulté.

Par : Bouziane Mehdi

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