«Il est nécessaire d’agir sur la société pour combattre les mentalités qui entravent encore la pleine participation de la femme algérienne à la vie économique, culturelle et politique. L’évolution des mentalités reste nécessaire, même si les droits civiques de la femme enregistrent d’importantes avancées depuis 1962. Le droit de vote lui a été reconnu dès le recouvrement de l’indépendance, alors qu’il venait juste de lui être concédé dans les pays occidentaux. Le RND compte aujourd’hui dans ses rangs 20.000 militantes. Nous avons anticipé, par son action favorable à l’accès de la femme aux postes de responsabilité, sur l’article 31-bis de la Constitution relatif à la représentation des femmes aux assemblées élues.»